Previous Page  39 / 124 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 39 / 124 Next Page
Page Background

37

Livres et Manuscrits

RTCURIAL

26 avril 2018 14h30. Paris

42

Jacques RIGAUT

1898-1929

« Roman d’un jeune homme pauvre ».

Épreuves corrigées

[Paris, 1921].

2 p. in-8 dans 2 pochettes de rhodoïd

montées sous chemise et étui de

percaline verte ([

Laurenchet

]).

Épreuves abondamment corrigées à

l’encre noire par Jacques Rigaut de

sa contribution au n° 18 de la revue

Littérature

, publié en mars 1921. Le

titre définitif « Roman d’un jeune

homme pauvre », écrit en remplacement

du premier titre biffé (« Digestion »),

apparaît ici pour la première fois.

[On joint, du même auteur :]

Papiers posthumes

. Paris, Au Sens

Pareil, 1934. In-8 broché. Édition

originale. Portrait photographique de

l’auteur par Man Ray en frontispice.

Tirage à 308 exemplaires, celui-ci l’un

des 300 sur papier vélin de Montgolfier

(n° 85 ; 2

e

papier).

« Roman d’un jeune homme pauvre » : dos

de la chemise et étui un peu passés ;

Papiers posthumes :

garde et faux-titre

lavés, ce dernier avec de légères traces

d’inscription (ex-dono ?)

2 500 - 3 000 €

composite rappelle les liens que Marcel

Noll, proche de Paul Éluard et d’André

Breton (« L’Aigrette », un des poèmes de

ce recueil, lui est d’ailleurs dédié),

tissa à l’époque entre les surréalistes

et les collaborateurs des

Nouveaux

Cahiers alsaciens

, notamment Eugene

Jolas et Henri Solveen, peintre et poète

strasbourgeois.

Anciennes traces de colle correspondant

au portrait contrecollé ; quelques

pliures angulaires ; couverture

légèrement défraîchie avec

restaurations

2 500 - 3 500 €

43

André BRETON

1896-1966

Clair de terre

Paris, [s.n.], 1923.

In-4 broché.

Édition originale.

Tirage à 240 exemplaires, celui-ci l’un

des 200 sur Offset (non numéroté ; 5

e

papier) illustrés en frontispice d’une

reproduction d’un portrait d’André

Breton gravé à l’eau-forte par Pablo

Picasso.

Provenance :

Ex-dono autographe signé de Marcel Noll

à Henri Solveen, daté du 20 décembre

1924 : « Ce qui fait que je vis encore,

c’est que je n’ai rien d’autre à opposer à

l’éternité que moi-même ». Illustré d’un

dessin (cœur transpercé par une flèche)

et d’un portrait photographique du

dédicateur en uniforme (tirage argentique

contrecollé de 7,3 x 4,8 cm), cet ex-dono