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les collections aristophil
Littérature
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HUGO, Victor (1802-1885)
Lettre autographe signée [à Marie
d’Agoult]
S.l. [29 avril 1841 ?]
4 p. sur 1 double f. in-8 (20,4 x 13,3 cm).
1 500 / 2 500 €
Lettre autographe signée [à Marie
d’Agoult]. Hugo y exprime son inquiétude
quant au sort réservé au jeune prodige de
l’arithmétique Henri Mondeux. Entraîné
par M. Jacoby, un instituteur peu scrupu-
leux, le jeune Henri devient l’attraction des
salons parisiens, où il se fait remarquer
par son exceptionnelle faculté de mémo-
risation. Le sachant dans la misère, Marie
d’Agoult lance en avril 1841 une souscrip-
tion en sa faveur. Dans cette lettre, Victor
Hugo incite la comtesse à poursuivre son
action en faveur du jeune homme : « Tâ-
chez donc, vous qui êtes si bonne et si
grande, que cette chose honorable et sûre
s’arrange et surtout que ce pauvre enfant
ne serve plus de prétexte aux parades
d’un charlatan ».
Infimes déchirures marginales.
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HUGO, Victor (1802-1885)
Le Rhin
Paris, H. L. Delloye, 1842.
2 vol. in-8 (21x 13 cm), demi-veau bleu,
dos lisse dos lisse orné d'un décor
romantique doré en long avec le chiffre
A. O. couronné doré en tête, tranches
cailloutées (
reliure de l’époque
).
3 000 / 5 000 €
Édition originale, parue dans les
Œuvres
complètes
de Victor Hugo. Exemplaire
établi dans une jolie reliure romantique
de l’époque, ayant appartenu à Antoine
d’Orléans, duc de Montpensier, et relié à
son chiffre.
PROVENANCE
- Antoine d’Orléans, duc de Montpensier
(reliure au chiffre A. O.)
BIBLIOGRAPHIE :
- CARTERET I, p. 412.
Rousseurs aux 1ers et derniers feuillets, dos
très légèrement passés.
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HUGO, Victor (1802-1885)
Manuscrit autographe, avec une fleur
séchée
S.l., 22 août 1842
1 p. sur 1 double f. in-8 (23 x 13,5 cm)
et 1 fleure séchée (8,4 x 6,8 cm).
2 500 / 3 500 €
Manuscrit autographe rédigé quelques
heures après sa rencontre avec la du-
chesse d’Orléans, Hélène de Mecklem-
bourg-Schwerin et de son jeune fils, Phi-
lippe d’Orléans, comte de Paris, alors âgé
de 4 ans. Victor Hugo est un familier de la
duchesse d’Orléans, fervente admiratrice
de son œuvre. Il relate comment l’hé-
ritier de la Monarchie de Juillet lui offrit
une fleur alors qu’il venait de conseiller sa
mère sur la formation de ce jeune esprit,
face aux responsabilités qui l’attendaient.
La fleur séchée, conservée sous papier
cristal, semble être un
calendula
, com-
munément appelé « souci ».
Rousseurs, tache et déchirure.
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