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les collections aristophil
Littérature
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BAUDELAIRE, Charles (1821-1867)
Bibliographie autographe
S.l., [vers 1862 ?]
2 p. sur 2 ff. in-4 (24,9 x 19,1 cm).
6 000 / 8 000 €
Longue liste autographe, non exhaustive, classant dans un ordre
propre à Baudelaire ses pièces publiées entre 1845 et 1862. Non
datée, elle commence par ses articles publiés pour les salons
de 1845 et 1846, et se poursuit avec ses œuvres majeures, «
Les
Fleurs du Mal
1ère édition (6 pièces condamnées) », «
Les Fleurs
du Mal
2è édition (augmentée de 35 nouveaux morceaux) », «
Les
Paradis artificiels
(opium et haschisch) ». Parmi les publications
dans des revues, on trouve notamment les biographies d'écrivains
contemporains comme Victor Hugo, Marceline Desbordes-
Valmore, Leconte de Lisle, Pierre Dupont et Théodore de Banville,
dont la notice fut publiée dans le tome IV des
Poètes français
en
1862.
Déchirures marginales, rousseurs, taches, traces de pliures.
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BAUDELAIRE, Charles (1821-1867)
Lettre autographe signée [à Bernard-Adolphe Granier de
Cassagnac]
22 rue d’Amsterdam [Hôtel de Dieppe, Paris], 3 novembre 1863
1 p. sur 1 double f. in-8 (20,4 x 13,1 cm).
1 500 / 2 000 €
Lettre autographe signée de Baudelaire au directeur du journal
Le Pays
[Bernard-Adolphe Granier de Cassagnac]. Il réclame,
sous un faux prétexte, la restitution du manuscrit de son étude sur
Constantin Guys, négligé depuis deux ans. En réalité, Baudelaire
souhaitait le confier ailleurs, puisque ce manuscrit parut dans
le
Figaro
sous le titre « Le peintre de la vie moderne », à partir du 26
novembre 1863, quelques jours seulement après cette lettre.
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BAUDELAIRE, Charles (1821-1867)
Lettre autographe signée [à Mario Uchard]
S.l. [vers 1862]
3 p. sur 1 double f. in-8 (21 x 13,5 cm).
3 000 / 5 000 €
Lettre autographe signée de Baudelaire à Mario Uchard, auteur
de pièces de théâtre et de romans, et futur directeur littéraire du
journal
Le Nord,
où Baudelaire essaiera de faire publier quelques
poèmes. Baudelaire se livre ici à une fine analyse du dernier ro-
man de Mario Uchard,
Raymon
. Il préfère la deuxième partie qu’il
« trouve puissante et enlevante comme une conception de God-
win (le compliment est vif, comme vous voyez) […]. Vos person-
nages parlent trop souvent avec les locutions des gens du monde.
J’aimerais mieux qu’ils se servissent d’un style moins vrai et moins
mondain. »
PROVENANCE :
- Vente Paris, Sotheby’s, 19 juin 2013, lot 81.
BIBLIOGRAPHIE :
- BAUDELAIRE,
Correspondance
, volume II, Paris, p. 192.
Rousseurs, traces de pliure.
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