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les collections aristophil
1400
[NAPOLÉON I
ER
].
21 lettres ou pièces concernant les droits de LETIZIA
BONAPARTE sur la succession de Napoléon, et la mort
de Madame Mère, 1833-1836.
800 / 1 000 €
Important dossier sur la succession de Napoléon, la mort de
Madame Mère et sa succession.
* Copie d’une lettre de Joseph BONAPARTE à sa mère, Londres 24
avril 1833 : il l’invite à donner sa procuration pour la succession du
« jeune Napoléon » [l’Aiglon, Napoléon II], et la met au courant de
la succession de l’Empereur, faisant part de l’opinion des avocats
concernant les armes de l’Empereur (3 p. in-4). * Copie d’une lettre du
cardinal Joseph FESCH au général Arrighi, duc de Padoue, Rome 28
décembre 1833 : Madame s’en remet au comte de Survilliers [Joseph
Bonaparte] pour la décharge générale, et donne des instructions
concernant les armes et d’autres objets de l’Empereur (1 p. in-4).
* L.A.S. du cardinal FESCH, à son neveu Joseph Bonaparte, Rome 2
janvier 1834, sur le voeu de Madame que les dispositions de l’Empereur
soient exécutées sans transaction ni procès avec Laffitte (2 p. in-8, en
italien). * 2 copies de la transaction entre le duc de PADOUE, agissant
pour Madame Mère, et Jacques LAFFITTE, 8 janvier 1834 (10 p. in-4).
* Copie d’une lettre de Joseph BONAPARTE au duc de Padoue,
Londres 20 janvier 1834, demandant des éclaircissements sur les
rapports entre les droits de la mère de l’Empereur et la succession
du Prince Eugène (1 p. in-4). * L.S. de l’avocat PATORNI au duc de
Padoue, Paris 5 mars 1834, évoquant les droits respectifs de Madame
Mère et des époux SEMONVILLE (2 p. in-4).
* 2 brouillons successifs, avec additions et corrections autographes,
d’une lettre de JOSEPH BONAPARTE à sa mère, 23 mars 1834, évoquant
le déficit en caisse et la proposition parlementaire d’amnistier leur
famille (5 p. in-4).
* L.S. en partie autographe du cardinal FESCH à son neveu Joseph
Bonaparte, Rome 1er avril 1834 (2 p. in-8, en italien), notamment au
sujet des domaines dans l’île d’Elbe. * L.S. du duc de PADOUE au
cardinal Fesch, Paris 8 avril 1834, évoquant l’éventuelle abrogation de
la proscription de la famille de l’Empereur, et donnant des conseils ; il
tait certaines initiatives à Madame. Il est aussi question de la maison
natale de l’Empereur (6 p. in-4).
* Copie d’une lettre de Joseph BONAPARTE au duc de Padoue,
Londres 15 décembre 1834, sur la disposition des effets de l’Empereur,
qui appartiennent aujourd’hui à Madame (1 p. in-4).
* L.S. du duc de PADOUE à Joseph Bonaparte, Paris 10 février 1835,
au sujet des exécuteurs testamentaires de Napoléon, de la succession
Ramolino, des médailles et de l’argenterie de l’Empereur etc. (11 p. in-8).
* L.A.S. du général Henri BERTRAND à Joseph Bonaparte, Paris
20 février 1835 : il est intervenu auprès des dépositaires d’objets de
l’Empereur pour accomplir les intentions de Joseph (1 p. in-4).
* Copie de lettres de Joseph BONAPARTE à sa mère, et à son oncle
le cardinal Fesch, Londres 3 mars 1835, à propos de la maison natale
de l’Empereur (2 p. in-4). * Copie d’une lettre de Joseph BONAPARTE
au duc de Padoue, Londres 10 avril 1835 : Madame se croit le meilleur
juge de l’emploi des objets de son fils et son petit-fils (2 p. in-4).
* L.S. du duc de PADOUE à Joseph Bonaparte, Paris 22 avril 1835 : sur
l’exécution du testament, les objets de l’Empereur et la conservation
de sa maison natale (4 p. in-4).
* 3 L.S. du duc de PADOUE au cardinal FESCH. Paris 22 avril 1835,
donnant des détails sur les médailles et les armes de l’Empereur (3
pp. ¼ in-4, adresse). 25 février 1836 : condoléances sur la mort de
Madame ; il espère que la distribution des objets de l’Empereur s’est
faite à temps. 19 mai 1836, évoquant la succession de Madame, et
son propre désir de posséder un des objets de l’Empereur destinés
au Roi de Rome (8 p. in-4).
* L.S. du duc de PADOUE à Joseph Bonaparte, Paris 18 novembre 1836:
il est question de la succession de Madame et celle de l’Empereur,
de la loi d’exil, et des difficultés éprouvées par la reine Caroline à la
suite de « l’événement de Strasbourg » [l’équipée de Louis-Napoléon]
(8 p. in-4).
provenance
Archives de JOSEPH BONAPARTE (Fontainebleau 31 janvier 2004,
n° 252).
1401
NAPOLÉON III
(1808-1873) Empereur.
NOTES autographes et MANUSCRITS en partie autographes
pour son
Histoire de Jules César
, [vers 1865] ; 12 pages et
demie in-fol. et 1 page in-8, dont 5 entièrement autographes
et 6 de la main de plusieurs secrétaires avec nombreux
ajouts et corrections autographes de l’empereur ; l’ensemble
comprend également
8
croquis
au crayon (à l’encre ou
au crayon ; quelques bords rognés avec perte de lettres).
1 500 / 2 000 €
Manuscrits de travail pour son
Histoire de Jules César
.
[Avec un groupe de savants et littérateurs dont Victor Duruy, Louis-
Alfred Maury, Prosper Mérimée ou Louis-Félicien Caignartde Saulcy,
Napoléon III écrivit cette
Histoire de Jules César
, dont deux volumes
furent publiés de son vivant (1865-1866) ; le troisième fut terminé
par Eugène Stoffel (1887). Si la démarche apologétique en faveur du
régime impérial est très clairement affirmée dans la préface, la valeur
scientifique du travail historique effectué est remarquable.]
Notes autographes sur les censeurs Lepidus et Fulvius, d’après
l’
Histoire romaine
de Tite-Live (livre XL, chap. 51)…
Version primitive autographe de la conclusion du chapitre liminaire :
« Enfin Rome est constitué par les Rois avec ses germes de grandeur
et ses germes de mort. L’homme a créé les institutions. Nous allons
voir comment les institutions en se développant ont créé les hommes »
(« Rome sous les rois », t. I, p. 22)…
Éléments de chronologie autographes, suivant le calendrier de Rome :
« C. Gracchus – 631. Jugurtha – 648. Marius – 1
er
consulat – 647 », etc.
(Livre I, chap. 6, « Les Gracques, Marius et Sylla », t. I, pp. 201 et
sqq
.).
Notes autographes sur l’
Histoire romaine
de Dion Cassius, avec
références…
Copie en grande partie rayée avec d’importantes additions
autographes : version primitive d’un passage sur Pompée. « Il était alors
consul désigné et ses promesses excitèrent le plus vif enthousiasme,
car c’était la vénalité des sénateurs dans leurs fonctions judiciaires qui
faisait tant désirer au peuple le rétablissement du tribunat avec tous