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55

histoire

1393

NAPOLÉON I

er

(1769-1821) Empereur.

P.S. « Bonaparte » (secrétaire),

Paris

30 fructidor XI

(17 septembre 1803) ; contresignée par Alexandre BERTHIER,

ministre de la Guerre, et Hugues B. MARET, secrétaire d’État ;

vélin grand in-fol. en partie impr., en-tête

Département

de la Guerre

, grande Vignette

Bonaparte 1

er

consul

de la République

gravée par B. Roger, sceau sous papier.

700 / 800 €

Brevet de général de division

pour Jean-Joseph CHAMBARLAC, né

à Estables Haute-Loire (13 septembre 1751), ayant fait ses premières

armes au Régiment d’Auvergne, général de brigade le 16 frimaire V (6

décembre 1796), sans précision de campagnes, actions ou blessures…

[Il s’agit de Jacques-Antoine de CHAMBARLHAC DE L’AUBESPIN

(1751-1826) ; le

Dictionnaire des généraux

de Six donne, outre des

prénoms différents, le 3 août 1754 comme date de naissance.]

1394

NAPOLÉON I

er

(1769-1821).

L.S. « NP », Bayonne 15 juillet 1808, au Prince Archichancelier

CAMBACÉRÈS

; la lettre est écrite par MÉNEVAL ; demi-page

in4.

1 000 / 1 200 €

Sur sa sœur Pauline

.

« Mon Cousin, je désire que vous envoyiez chercher l’intendant de

la Princesse Pauline, & que vous lui fassiez connaître que je désire

qu’elle n’aille pas loger au Raincy, cette maison ne lui appartenant pas

et d’ailleurs n’étant pas convenable pour elle. La Princesse descendra

à Paris à son hôtel ».

1395

[

NAPOLÉON I

er

(1769-1821)].

MANUSCRIT

d’époque, [20 avril 1814] ; 2 pages in-fol.

1 000 / 1 500 €

Adieux de Napoléon

à la Vieille Garde

, et récit du départ de

Napoléon de Fontainebleau

.

Le texte du discours d’adieux a pu être reconstitué d’après des

notes ; il n’est conforme ni à celui publié dans la

Correspondance

de

Napoléon, ni à celui du document conservé aux Archives nationales.

Il comporte notamment l’appel à rallier Louis XVIII : « Avec vous, et

les braves qui metoit restés fidelles jaurois pu entretenir la guerre

civille pendant trois ans, mais la France eut été malheureus, soyés

fidelles au nouvau souverin que la France cet choisie, nabandonne

pas cette chere patrie, trop longtemps malheureuse, ne plaignés pas

mon sort, je serai toujours heureux quant je saurai que vous lettes.

Jaurais pu mourir rien ne metait plus fassille mais non, je suivrai

toujours le chemin de l’honneur »…

Un autre feuillet, de la même main, décrit le départ « à midi 20 »,

après que Napoléon eut remercié des officiers et sous-officiers, et

embrassé le général Friant. « Je fus dans en cabriollet latendre sur

la route de Nemour a la premiere montagne, il étoit dans la segonde

voiture avec un officier français, il étoit dune paleur extraordinaire,

il avoit lair abattu, mais calme, il court à 6 chevaux, les armes des

voitures sont effacés, il voyage en uniforme, sans épaulettes, sans

décoration. Dans la premiere voiture etoit le comte Bertran qui le suit,

dans la troiseme, lofficier anglais, et le general autrichien, dans la 4

me

le general russe, et le general prussien, dans les autres voitures les

aide de camp, de la suitte, dans une calèche a fait en arriere, M

r

de

Gourgault officier dordonnance qui va à lisle d’Elbe, hier lempereur a

congedié sa maison, les gages ont été payés jusqu’au premier mai »…

On joint

une L.A.S. du libraire Maurice DUSSARP (1937), suggérant

comme auteur du document le futur général Charles de TALLEYRAND-

PÉRIGORD, alors aide de camp du général de Nansouty.

1393

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