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histoire
1329
CHARLES VIII
(1470-1498) Roi de France.
L.S. « Charles », Chinon 13 mai [1488 ou 1489], aux conseillers
de la cour de parlement à Bordeaux ; contresignée
par Samont (?) ; 1 page in-4, adresse au verso.
1 500 / 2 000 €
En faveur de la construction d’un couvent de Franciscains à
Bordeaux
.
« Pour la grant devotion que nous avons au glorieux Sainct Francoys
et a son ordre, considerant mesmement quil seroit bienseant avoir
en nostre ville et cité de Bourdeaulx qui est lune des principalles de
nostre Royaume ung couvent de lobservance dud. Sainct Francoys
[…] nous avons octroyé aux freres dudict ordre noz lettres de congié
et licence pour ce faire. Et semblablement en ont obtenu congié
du Sainct Siege apostolique. Et puis nagueres avons sceu que lesd.
freres ont trouvé moyen davoir lieu et place dedans lad. ville pour
construire et ediffier leur dit couvent ce quilz ont entencion de faire
a laide des ausmosnes du peuple devot ». Désirant la fondation et
édification de ce couvent, il mande aux conseillers de favoriser ces
frères franciscains dans leur entreprise…
1330
CHARLES IX
(1550-1574) Roi de France.
L.S. « Charles », Blois 5 février
1563
(1564), à Charles
de Bourbon, Prince de
LA ROCHE-SUR-YON
, gouverneur
et lieutenant général au pays de Dauphiné ; contresignée
par Florimond
ROBERTET
; 1 page infol., adresse au verso
avec sceau aux armes sous papier (petites réparations
aux plis ; portrait gravé joint).
500 / 700 €
Il lui envoie des lettres patentes « pour le saysissement en nostre main
des biens appartenans à ceulx qui portent les armes contre moy,
mon auctorité et voulloir, affin destablir au regime et gouvernement
diceulx mes receveurs ordinaires des lieux et les deniers provenans
des fruictz et revenuz desdits biens estre par eulx mis es mains des
receveurs generaulx de leurs charges pour men ayder à supporter la
despence que je suis contrainct de faire en ceste occasion de guerre »…
provenance
Ancienne collection de FLERS, vente
Souverains et Princes de France
,
27 mars 2007, n° 46.
1331
CHARLES IX
(1550-1574) Roi de France.
L.S. « Vostre bon frere Charles », Orléans 24 novembre 1568,
à son frère
le duc d’Anjou et de Bourbonnoys [le futur
HENRI
III] ; 1 page in-fol., adresse (pièce doublée).
1 000 / 1 500 €
Belle et curieuse lettre à son frère le futur Henri III
.
Il a reçu sa lettre concernant le service du S. de Breche. « Touttefoys
ayant à respondre a ung puissant ennemy qui vient du costé de la
Picardye et jai faict rassembler le plus de forces que je pourray pour
luy faire teste », il prie son frère de « commander aud. Sr de Breche
et aux autres gentilshommes de mad maison et archiers de ma garde
qui se pourroient retrouver pres de vous quilz viennent incontinant
a Meleun ou je machemineray demain »…
Le
compliment
autographe « Vostre bon frere » est orné de curieuses
fioritures à l’encre.
provenance
Ancienne collection L.-A.
BARBET
(15-16 novembre 1932, n° 56).
1332
CHARLES X
(1757-1836) Roi de France.
L.A.S. « Charles Philippe », Edimbourg 13 janvier 1796,
à Joseph, comte de PUISAYE ; 2 pages in-4.
600 / 800 €
Relative à la réorganisation de l’armée de Bretagne, à la suite de
l’expédition de Quiberon
(23 juin-21 juillet 1795).
Il a été informé en détail de la démarche qu’une partie des officiers de
l’armée de Bretagne ont faite à son égard, et il a reçu les deux lettres
de Puisaye. « Soiés bien sur que je suis très loin de rien prejuger de
defavorable sur votre fidelité et votre conduite, et que je desire vivement
etre dans le cas de vous rendre une justice complette. Mais cette
malheureuse affaire a eu trop d’eclat, pour quil ne soit pas necessaire
quelle soit entierement eclaircie. Le C
te
de MOUSTIERS que j’ai revetu
au nom du Roi du titre de Commissaire de S.M. auprès des Royalistes
de la Bretagne et pais adjacents, est muni de pouvoirs suffisants pour
terminer cette affaire, avec autant de justice que d’impartialité. En
attendant, j’ai pensé que le bien du service du Roi exigeoit absolument
que je vous appelle auprès de ma personne, pour me rendre un
compte exact de l’etat des choses en Bretagne, et pour me mettre
ainsy a portée de regler d’une manière positive, la conduite que je
dois tenir, et celle que je dois prescrire aux armées Royalistes, pour
hater ma prompte reunion a ces françois aussy fideles qu’intrepides,
et pour executer tout ce qui cooperera le retablissement du Roi mon
frere sur son Trone »… Il l’invite à donner connaissance de cette lettre
au Conseil général, et à remettre au prince de ROHAN, commandant
pendant l’absence de Puisaye, tout ce dont il devrait être instruit ;
« le C
te
de Moustiers se chargera d’obtenir du commandant de la
marine anglaise, un batiment qui puisse vous porter promptement
et surement dans les ports d’Angleterre »…
1331