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17

histoire

Rares documents sur sa tentative de

soulèvement légitimiste

.

Ces lettres étaient

probablement écrites à l’encre sympathique

(deux à l’encre bleue, la première abimée

par le réactif).

Massa 6 mars 1832

: « Ayant toute confiance

dans la sagesse et le dévouement du général

B

n

C

LOUET

nous le chargeons de s’assurer des

bonnes dispositions des troupes de faire

connoitre notre volonté de récompenser

tous les services rendus à la France par ceux

qui contribueroient de leurs efforts à hâter le

rétablissement de l’autorité légitime d’Henri

V et l’autorisons au besoin à promettre en

notre nom un grade »…

15 mai 1832

: « Que mes amis se rassurent ;

je suis en France et bientôt dans la Vendée.

C’est de la que vous parviendront mes

ordres définitifs […]. Il n’y a eu qu’erreur et

méprises dans le midi je suis satisfaite de ses

dispositions. Il tiendra ses promesses, mes

fidèles provinces de l’Ouest ne manquent

jamais les leurs. Dans peu toute la France

sera appellée à conquérir son ancienne

dignité et son ancien bonheur. Faites avertir

Tregomin Pontfarci et Cadoudal »…

Vendée 18 mai 1832

: « je n’ai pas plus la

volonté que le pouvoir de révoquer les

ordres donnés par toute la France, j’y ai été

déterminée par l’espoir que m’ont donné

vos dernières dépêches et celles de nos

autres amis. L’état du Midi dont j’ai eu des

nouvelles depuis mon départ, ne me laisse

pas de doutes sur sa participation puissante.

Ne négligez aucun moyen de persuasion

près du militaire, contre lequel il ne faudra

agir qu’à la dernière extrémité »... Elle signe :

« Marie Caroline Régente de France ».

1312

BERTRAND Henri

(1773-1844) général,

Grand-Maréchal du Palais, fidèle

compagnon de Napoléon

à Elbe et Sainte-Hélène.

L.A.S. « Bertrand », près Gotha

26 octobre [1813], à sa femme Fanny

BERTRAND (née Dillon) ; 2 pages in-8

(marge gauche un peu brunie).

150 / 200 €

« Tu crois que je n’ai pas même fait couper

mes cheveux, tu te trompes chère Fanny,

avant de partir de Sprottau et cela est bien

suffisant, mais ne diminue pas ma tonsure, je

n’en suis cependant pas encorre à prendre

perruque »… Il évoque leur fils Napoléon et

diverses affaires domestiques, lui adresse une

lettre du général Morand et d’Auguste, dont il

est « fort content, comme de tous mes gens

à peu près »… Il a vu « hier le duc de Bassano

[MARET] que je n’avais pas vu depuis 3 ans,

j’ai eu beaucoup de plaisir à le retrouver,

pendant la campagne comme en Illyrie il

m’avait écrit quelques mots bien aimables. Le

duc de Vicence [CAULAINCOURT] m’a promis

de t’aller voir. Le duc de Plaisance [LEBRUN]

te donnera aussi de mes nouvelles »…

Général BERTRAND,

Lettres à Fanny

(éd. S.

de la Vaissière-Orfila), p. 345.

1313

BERTRAND Henri

(1773-1844) général,

Grand-Maréchal du Palais, fidèle

compagnon de Napoléon

à Elbe et Sainte-Hélène.

P.A., [vers le 20 janvier 1814] ; demi-

page in-fol. (côte d’inventaire notarial,

papier bruni, cachet de la collection

Crawford).

200 / 250 €

En faveur du père de la nourrice du Roi

de Rome,

Marie ACHARD, née Molliex-

Gozé [elle avait été recrutée par le général

Bertrand lui-même].

« Le père de la nourrice du Roi de Rome

demande la premiere place qui vaquera

d’huissier au Conseil d’État. Il y en a d’agés.

Il a été valet de chambre sommelier de M

me

de Marsan depuis 1774 époque où elle cessa

d’être gouvernante des enfans de France

et quitta le pavillon qui porte son nom

jusqu’en 1792 où il eémigra. Il écrit un peu

san ortographe »…

1311