les collections aristophil
16
1308
BEAUHARNAIS Eugène de
(1781-1824) fils de l’Impératrice
Joséphine, Vice-Roi d’Italie.
L.S. « Eugène Napoléon », Monza
7 septembre 1807, à
LAVALLETTE
;
¾ page in-4.
200 / 300 €
Recommandation au Directeur des Postes
en faveur de la veuve
C
ARTIER
: « elle désire
obtenir une direction dans l’intérieur de
l’Empire français. Tu connais les services
de feu son mari […]. Je verrais avec plaisir
qu’elle obtint un sort qui fixe ses destinées »…
1309
BEAUHARNAIS Eugène de
(1781-1824) fils de l’Impératrice
Joséphine, Vice-Roi d’Italie.
L.S. « Eugène Napoléon », Milan
15859 février 1810, au maréchal
MACDONALD, duc de
T
ARENTE ;
demi-page in-4.
150 / 200 €
En gage d’amitié, il lui envoie son portrait :
« je désire qu’il me rappelle partout à votre
souvenir & que vous ayiez autant de plaisir
à le recevoir que j’en éprouve à vous donner
ce témoignage de mon estime et de mon
affection pour vous. Je n’oublierai jamais
les sentimens que vous m’avez montré. J’y
compterai toujours & vous pouvez compter
également sur ceux que vous m’avez
inspiré »...
1310
BEAUMARCHAIS Pierre-Augustin
Caron de
(1732-1799) écrivain, auteur
dramatique.
L.A.S. « Caron de Beaumarchais »,
Paris 20 mai 1787, à Anne-Pierre
de Montesquiou-Fezensac,
marquis de MONTESQUIOU; 2 pages
et quart in-4.
1 500 / 2 000 €
Intéressante lettre sur l’affaire Kornmann,
scandale des années 1780 qui fit couler
beaucoup d’encre
.
[Beaumarchais, qui avait défendu l’épouse
adultère de KORNMANN, internée par
suite d’une lettre de cachet, multiplia des
mémoires contre le mari et son défenseur
M
e
Bergasse. Cette lettre, s’indignant de
l’éventuelle protection du mari par Monsieur,
frère du Roi (dont Montesquiou est Premier
Écuyer), semble présenter son
Mémoire
pour la dame Kornmann contre le sieur
Guillaume Kornmann, son époux. (Au sujet
d’une accusation de séduction intentée
par son mari contre Beaumarchais.)
, 1787.
Notons que son opéra
Tarare
, musique de
Salieri, sera créé à l’Académie royale le 8
juin suivant.]
Beaumarchais adresse à Montesquiou « le
préliminaire du mémoire justificatif » qu’il
va publier. « On a outragé, dans l’horreur a
laquelle je répons, un homme respectable
que vous aimez. C’est un gand que je vais
retourner. Il a tort comme moi, et moi comme
lui, soyéz en sûr. Kornmann dit tout haut qu’il
a présenté son mémoire a Monsieur et que
ce Prince lui a promis sa protection. Mais
ceci n’est pas une affaire a juger de profil,
et Monsieur est un Prince trop juste et trop
éclairé, pour ne pas vouloir voir le visage
entier avant de juger la phisionomie. Celle-ci
est affreuse de face. Je suis en débat sur
Tarare
. M
r
le Baron de BRETEUIL croit que
j’ai tort de suspendre cet ouvrage pour une
querelle particulière. Mais, grands Dieux !
Quelle opinion prendroit on d’un homme
qui consentiroit d’amuser ceux qui disent
du mal de lui. Cette fierté vous paroit elle
messéante ? Il me semble qu’il faut tuer son
ennemi avant de faire danser des nimphes,
et j’ai plus d’ardeur pour gueroyer, que pour
baller. Vous m’avez permis de m’adresser
a vous dans les occasions fortes. Suppliéz
Monsieur je vous prie de suspendre son
jugement. Ce Kornmann etoit son banquier ;
forcé de l’inspecter sévèrement, j’ai reconnu
qu’il était indigne de toute protection. Je
ne demande nulle confiance pour mes
assertions mais un peu d’attention pour
mes preuves »…
1311
BERRY Marie-Caroline, duchesse
de
(1798-1870) mère
du comte de Chambord, elle tenta,
en 1832, de soulever la Vendée.
3 P.A.S. ou L.A.S., mars-mai 1832, [au
général baron
CLOUET]
; 3 pages in-8
ou in-12 (la première en mauvais état).
1 500 / 2 000 €
1310