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98 [SIMA (Joseph)]. Le Livre de mariage. Dates et notes. [Paris, 1922]. In-16 oblong, bradel demi-veau fauve, plats de

parchemin teinté en or ou argent, doublures et gardes peintes, tête dorée, non rogné (

[Louise-Denise Germain]

)

.

800 / 1 000

Édition originale de cet ouvrage illustré de bois gravés de

Josef Sima

.

Rare exemplaire ne renfermant que le titre et les bois gravés, sans le texte.

Charmante reliure dont les plats ont été rehaussés d’or et d’argent par Louise-Denise Germain et les

doublures et gardes peintes par Josef Sima.

Pour des exemplaires reliés de façon similaire consulter

F. Le Bars (dir.), Louise-Denise Germain. Reliures, Paris,

BnF, 2017, n

os

51-53.

99 VALÉRY (Paul). La Jeune Parque.

Paris, Émile-Paul frères, 1925.

In-4, maroquin sable, titre de maroquin brun

mosaïqué au premier plat, jeux de filets dorés et au palladium ondulés parcourant les plats et le dos, dos lisse,

tranches dorées sur témoins, jeux de filets dorés et au palladium ondulés intérieurs, doublures et gardes de moire

98

sable, doubles gardes, couverture et dos, chemise à bandes

et rabats et étui (

A. et J. Langrand - 1929

)

.

2 000 / 3 000

Édition illustrée de

15

dessins de

Jean-Gabriel Daragnès

gravés sur cuivre.

Tirage à

225

exemplaires, celui-ci un des

25

de tête

survieux japon, enrichi d’une suite des illustrations

au trait sur vieux japon, et de deux suites des

illustrations sur vieux japon et sur Arches.

Magnifique reliure Art Déco superbement exécutée

par les sœurs Andrée et Jeanne Langrand.

Après avoir suivi les cours de l’UCAD de

1909

à

1913

,

Jeanne Langrand y devint professeur en

1919

, tandis

que sa sœur Andrée était directrice de l’institution, et

resta en poste jusqu’en

1934

. Elle monta ensuite un

atelier, où elle produisait des reliures d’une réalisation

sobre et intelligente, inspirées de celles de Pierre

Legrain. « Fascinée par Legrain, elle élabore, soit seule,

soit de concert avec sa sœur, soit même avec Geneviève

de Léotard, des reliures d’une très grande sobriété en

même temps que d’une force indéniable » (Yves Peyré).

Elle participa à de nombreuses expositions entre

1920

et

1939

. En janvier

1927

, un article de la revue

Art et

décoration

rendait hommage au travail de Jeanne

Langrand, « dont l’art simple et respectueux de la peau

sait s’agrémenter d’un décor sobre et significatif, plus

ornemental que symbolique ».

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