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81 FABRE (Ferdinand). Xavière.
Paris, Boussod et Valadon, 1890.
In-8, maroquin brun, branche feuillagée mosaïquée
en maroquin vert sur le premier plat, doublure et gardes de moire brune, doubles gardes, couverture et dos, étui
(
Durvand
)
.
1 200 / 1 500
Édition originale, illustrée de
36
héliogravures sur cuivre, dont
28
hors-texte, par
Louis-Maurice Boutet de Monvel
.
Un des
10
exemplaires sur japon, les seuls pour lesquels les planches ont été imprimées en couleurs.
Exemplaire enrichi d’une aquarelle originale signée de Boutet de Monvel sur le faux-titre (
13
x
16
cm).
On a joint une L.A.S. de Ferdinand Fabre à « Mon cher collaborateur », Fontenay-sous-Bois,
18
, avenue de la Dame
Blanche,
11
novembre s.d.,
2
pp. in-
8
carré (papier deuil) : « Ce qui serait tout à fait gentil, ce serait de venir déjeuner
chez moi... « Xavière » passerait un bon quart d’heure. Je n’ose ennuyer Mr Théodore Dubois... Mais si vous réussissiez
à le décider à vous accompagner, vous seriez pour moi le plus aimable des amis… Départs pour Fontenay-sous-Bois aux
heures
5
et aux heures
35
(Gare de Vincennes) ». Le correspondant de Ferdinand Fabre est, sans doute, Louis Gallet
auteur de nombreux livrets de l’époque (
1835
-
1898
).
Dos passé et frotté.
82 FEUILLET (Octave). Le Roman d’un jeune homme pauvre.
Paris, Calmann Levy, 1886.
In-8, demi-maroquin vert
avec coins, tête dorée, dos orné et mosaïqué, couverture (
Noulhac
)
.
200 / 300
Un des
6
exemplaires numérotés sur hollande tiré des Œuvres complètes.
Enrichi d’une belle aquarelle originale signée de Pierre Vidal, datée
1914
:
Marquis de Chamsey déclare son
amour à Marguerite Laroque
(
12
x
7
,
5
cm).
On a joint une carte de visite de l’auteur : « Octave Feuillet - de l’Académie Française -
6
rue Gounod, quartier
Monceau » donnant rendez-vous chez lui à « Monsieur le Comte de Noüy » (Lecomte du Nouÿ ?) ambassadeur et
candidat à l’Académie Française qui se désistera en janvier
1888
.
Dos et plats passés.
On joint sous portefeuilles : un portrait d’Octave Feuillet à l’eau-forte sur Japon par Éd. Liffart et trois L.A.S. dont deux
au sujet de sa pièce de théâtre
La Crise
(
1854
).
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