25
59 DAUDET (Alphonse). La Mort du Dauphin.
Paris, Ferroud, 1907.
In-4, maroquin bleu roi, plats encadrés d’un jeu
de filets dorés droits et courbes avec, aux angles, une rosace dorée emprisonnant un semé de lys et au centre, un
dauphin héraldique doré, dos orné de même, tranches dorées, large bordure intérieure décorée de filets et de fers
dorés, doublure et gardes de soie gris perle, couverture et dos, étui (
Affolter
)
.
800 / 1 000
Première édition séparée de ce conte tiré des
Lettres de mon Moulin
, illustrée de
22
eaux-fortes d’
Octave-Denis-Victor
Guillonnet
, rehaussés d’or dans des encadrements ornés, de
21
fleurons et de lettres enluminées.
Tirage à
256
exemplaires, celui-ci, entièrement monté sur onglets, un des
25
sur vieux japon, comportant
2
suites
sur japon avec remarques et un charmant dessin original inédit signé de Guillonnet représentant le
Dauphin
avec un lévrier
(
16
x
9
cm), crayon et aquarelle, rehaussé d’or.
On a relié
in fine
le prospectus spécimen illustré.
Très bel exemplaire de ce joli livre dont l’illustration rend admirablement le climat mystique et sensuel.
Dos passé.
60 DAUDET (Alphonse). La Mule du Pape.
Paris, Blaizot, 1909.
In-4, maroquin havane, rameau d’olivier mosaïqué
en creux circulaire agrémenté d’un filet et de motifs dorés sur le premier plat, tranches dorées, large décor doré sur
bordure intérieure, doublure et gardes de tissu décoré et moiré, couvertures et dos (
René Kieffer
)
.
1 000 / 1 200
Édition ornée de
27
compositions, dont la couverture, dessinées et lithographiées par
Octave Denis Victor Guillonnet
,
encadrements et lettrines dorés. Cette nouvelle « pittoresque et singulière » parue dans le
Figaro
le
30
octobre
1868
et
reprise dans le recueil des
Lettres de mon moulin
en
1869
, est ici en première édition séparée.
Tirage à
275
exemplaires, celui-ci un des
30
sur japon comportant
3
états des lithographies.
Exemplaire enrichi d’une aquarelle originale inédite signée de Guillonnet (
18
x
13
cm).
Charmante reliure Art Nouveau de René Kieffer.
On joint une carte autographe d’Alphonse Daudet à Gustave Guiches.