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46 CHÉNIER (André). Les Bucoliques.
Paris, Charles Meunier, 1905.
Fort in-8, maroquin lavallière, filet doré et
grecque mosaïquée en maroquin grenat avec des tiges de liseron dorées encadrant sur le premier plat une plaque
d’argent de
Denys Puech
représentant la
Muse de Chénier
, dos mosaïqué et doré de même, tranches dorées,
encadrement intérieur orné d’un large listel de maroquin grenat serti à l’or, motifs dorés aux angles, doublure et
gardes de soie irisée, doubles gardes, couverture, chemise et étui (
Ch. Meunier, 1906
)
.
4 000 / 5 000
Édition ornée de
12
lithographies originales hors-texte par
Henri Fantin-Latour
et de
22
bandeaux et culs-de-lampe
lithographiés par
G. Simoès Da Fonseca
. Publiée d’après le manuscrit original dans un ordre nouveau par José-Maria
de Heredia.
Tirage limité à
177
exemplaires, celui-ci, nominatif pour Ernest Berckenridge, un des
12
de tête sur japon impérial
contenant un dessin original signé de Fantin-Latour (
Jeune femme assise au bord d’une rivière
,
23
x
14
cm, au
crayon) et reliés par Meunier.
Exemplaire enrichi des pièces suivantes :
– les
12
lithographies hors-texte de Fantin-Latour en
2
états supplémentaires avec remarques, l’un en noir sur japon
pelure, l’autre en sanguine sur chine,
– une double suite des en-têtes et des culs-de-lampe, l’une sur japon pelure en noir et l’autre sur chine en sépia,
–
2
dessins originaux sur calque au crayon signés de Fonseca :
Nymphe et Satyre
(
10
,
5
x
18
cm), charmante étude pour
une illustration non retenue et
Berger jouant de la flûte et chèvre
(
3
,
5
x
11
cm), jolie étude pour l’en-tête de la p.
49
,
– une grande lithographie originale de Fonseca inédite, sur japon pelure.
Cette édition était destinée à fournir des fonds pour un monument à la mémoire du poète. Pour le réaliser, le sculpteur
Denys Puech s’était inspiré de sa statue en marbre
La Muse de Chénier
(
1889
) conservée au Musée du Luxembourg.
La plaque qui orne la reliure figure le projet du bas-relief qui devait s’élever «dans quelque endroit ombragé du Bois
de Boulogne où Chénier vint les derniers jours de sa vie...».
- une carte de visite autographe signée de Fantin-Latour,
8
rue des Beaux-Arts, s.d. Étant amateur de musique et
admirateur de Schumann et de Wagner, il regrette de ne pouvoir assister à un concert au Conservatoire : « Je suis si
fatigué des vernissages que je n’ose me risquer aux émotions de la Symphonie en la !...». Fantin habita dans son propre
atelier
8
rue des Beaux-Arts à Paris de
1868
à
1904
, année de sa mort.
C’est ici le seul grand texte illustré par Fantin-Latour dans un très belle reliure de Charles Meunier.
Des bibliothèques du docteur Roudinesco (I,
1967
, n°
135
), avec ex-libris et Henri M. Petiet (
1997
, n°
78
).