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136 [PARIS]. GARNIER (Charles). Le Nouvel Opéra de Paris.
Paris, Ducher et C
ie
, 1876-1881.
6 fascicules en 5 volumes
in-4 brochés (Vol. I de texte) et un volume in-4 broché (Vol. II de texte), chemise et étui ; et un portefeuille
in-plano, demi-veau brun à coins (Vol. I et II de planches).
5 000 / 6 000
Magnifique monument éditorial illustré de
100
planches lithographiques.
Ce livre étonnant présente avec tous les détails donnés par son initiateur la réalisation de l’Opéra, qui ne prendra que
tardivement le nom de son créateur.
Les travaux, commencés en
1862
, sous l’Empire, s’achèvent à la fin de l’année
1874
, l’Opéra est inauguré au début de
l’année
1875
. Les milieux officiels n’ont alors pas beaucoup d’estime pour un homme qui a fait carrière sous Napoléon
III. Cependant, en
1875
, en accord avec l’éditeur Ducher, qui a déjà un solide catalogue dans le domaine architectural,
Garnier lance une souscription pour un ouvrage montrant les rouages de son projet, les détails du bâtiment et les
éléments qui lui ont permis de le réaliser. Cette souscription est un succès, et l’ouvrage peut voir le jour. C’est un
voyage dans « son » monument que propose Garnier : dans le premier volume, on accède aux plafonds, couloirs, foyers,
escaliers, vestibules, il explique l’acoustique, les peintures, les statues. Le second volume évoque les devis, les dépenses,
l’éclairage, le chauffage, les œuvres d’art de l’Opéra, et un chapitre s’intitule même « De bien des choses dont je voulais
parler et dont je ne parlerai guère ou ne parlerai pas ».
L’exemplaire ici proposé a appartenu à l’un des premiers souscripteurs, au moins pour le premier volume de texte,
puisqu’il est proposé en
5
fascicules de livraison, à pagination continue, la couverture du premier portant la date de
1876
. Insérée dans le dernier fascicule, la couverture bleue à plat, à la date de
1878
, qui pouvait permettre une reliure
pour l’ensemble. Les deux volumes de l’atlas ont été réunis dans un portefeuille à lacets, datant du début du XX
e
siècle.
Les
20
chromolithographies du second volume sont particulièrement belles et fraîches. On peut signaler quelques
piqûres et rousseurs en marge de quelques planches en noir et blanc, vraiment sans gravité. L’étui des planches présente
une décoloration de dix centimètres sur le premier plat. Les volumes de texte sont restés non coupés. Le joli portrait de
Charles Garnier, qui était vendu à part, a été ajouté dans l’atlas.
Bel ensemble, très désirable.
Petit manque au coin inférieur du
2
e
volume de texte.
137 PASOLINI (Pier Paolo). Le Rêve d’une chose.
Paris, Gallimard, 1965.
In-12, broché, non coupé.
200 / 250
Édition originale de la traduction d’Angélique Levi.
Un des
26
exemplaires sur pur fil, seul grand papier.
On joint : BALDWIN (James).
Personne ne sait mon nom
. Gallimard,
1963
. In-
12
, broché.
1
/
26
pur fil, seul grand
papier.
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