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367.
SARDAIGNE
.
MARIE-THÉRÈSE D’AUTRICHE-ESTE
(1773-1832) épouse de Victor-Emmanuel I
er
de Savoie,
Reine de Sardaigne. 5 L.A.S., Cagliari janvier-février 1809 ; 13 pages in-4 ; 2 en italien.
500/700
20 janvier
. Intéressante lettre à sa « chère et tendre sœur » l’ImpératriceMarie-Louise d’Autriche, à laquelle elle recommande
avec ferveur Jean Henri Küster, jeune musicien dont elle loue les talents, qui fut son professeur de clavecin à Naples, et qui,
ayant perdu son protecteur, cherche une place de maître de chapelle. Elle en profite pour lui donner des nouvelles « d’une sœur
qui vous aime si tendrement »...
26 janvier
. Longue lettre en italien à un cousin, nouvelles de famille, et questions financières...
4 février
. Lettre en italien à sa « très chère cousine », réponse à sa lettre apportée par le Chevalier de Lizakewitz...
5 février
.
Elle est soulagée d’avoir enfin reçu une lettre de son « très cher frère » par le Chevalier de Lizakewitz, « d’apprendre que vous
étiez en bonne santé, et content de votre maison ». Elle a su par le Roi qu’il avait eu de graves accès de fièvre : elle le conjure de
prendre garde « à l’air du soir qui est si pernicieux à Rome. [...] Nous sommes ici en parfaite santé [...] et mes filles me donnent
bien des consolations. Béatrix est grande quasi comme moi, et très droite, du reste bonne, et n’ayant que de beaux yeux. Les
jumelles sont blondes et assez jolies, très vives et bonnes [...]. Le duc et la duchesse sont parfaitement heureux et cette dernière
a beaucoup d’esprit et de mérite »...
6 février
, à une cousine. Elle lui retourne ses vœux de bonheur pour sa chère famille qu’elle
est ravie de savoir en bonne santé. Elle lui parle de sa sœur la marquise de Patrizi, d’un service de porcelaine, de la mort du Duc
d’Enghien : « Nous sommes ici Dieu merci en bonne santé ; et dans un pays qui est bien arriéré à la vérité mais bien fidèle »,
et ses filles sont sa principale consolation...
368.
Gabriel Antoine Raymond de SARTINE
(1729-1801) lieutenant de police et ministre. L.S., Paris 24 décembre
1773, à Jean-Baptiste, marquis Du Sauzay ; 2 pages in-4 (petit trou).
100/150
Il avise le lieutenant des Gardes Françoises de plaintes des marchands de la rue Saint-Honoré : « les sentinelles du regiment
des Gardes françoises, ne permettent pas pendant l’opera, que les carrosses des personnes qui viennent achetter chez eux les
attendent devant leurs boutiques, on oblige les carrosses bourgeois de sen aller dez que les maîtres sont descendus ; l’on ne
permet pas non plus aux fiacres d’aprocher des boutiques »... Il le prie d’intervenir. « Il seroit facheux pour ces marchands
que l’opera qui doit leur etre favorable par le grand nombre de personnes qu’il attire dans le quartier, leur fut onereux par la
difficulté de garder ou de se procurer les voitures dont on a besoin »...
369.
SAUMUR. SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE
. Registre manuscrit « servant aux délibérations de la Société Littéraire
établie chez le C
n
Cochard », signé par de nombreux sociétaires, dont plus de 40 membres fondateurs, 11 prairial
IX (31 mai 1801)-28 décembre 1853 ; volume petit in-fol. de 183 ff. plus titre, reliure cartonnée avec parchemin de
réemploi (rel. usagée, plat sup. et titre détachés).
800/1 000
Registre des délibérations de la Société littéraire de Saumur : fondation, statuts, actes, assemblées, admissions et
exclusions de cette société fondée sous le Consulat, dont l’article liminaire des statuts est : « L’honneur, l’honnêteté publique et
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