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Curieuse lettre sur le blocus que les Turcs cherchaient à détourner. « Une polacre Ottomane est arrivée à Ancone ;

retenez la, & ne la laissez point partir. Envoyez moi l’interrogatoire, les papiers de bord, les renseignemens qui me fassent

connaître si elle a été assurée, ses certificats d’origine. Transmettez les à Aldini ; je les ferai examiner au Conseil de commerce.

Vous n’avez pas en Italie les moyens de juger ces affaires ; nous les avons ici par l’espionnage dans le Levant. – Je suis toujours

faché que vous ayez laissé partir les batimens Ottomans, une partie de ces batimens venait de Malte »…

332.

Honoré V de MONACO

(1778-1841) prince de Monaco. 2 L.A.S., 1831-1832 ; 2 pages et demie in-4 et 2 pages

in-8.

200/250

Monborcq 23 septembre 1831

. Il ne souhaite pas embrouiller ou aigrir la négociation avec M. Le Cocq, dont les observations

sur la liquidation « se concentrent dans un principe qu’il considère comme positif. Ce principe est que le supplément de

liquidation sur lequel nous discutons en ce moment ne doit faire mention d’aucun fruit ; en conséquence il s’arrête en 1822 »...

Or cela détruirait l’égalité entre les deux héritiers : « Le Prince Joseph a évidemment touché plus que moi [...]. Si je me trouvois

à la place du P.J. monsieur Le Cocq ne manqueroit pas de dire qu’entre deux héritiers égaux les partages doivent être égaux et il

auroit parfaitement raison »... Il s’agit de 20 ans de 10 000 f. de rente...

28 octobre 1832

. Il attend avec patience que M. Le Cocq

convienne du résultat, dans son propre intérêt, et résume les éléments de l’affaire : indemnité de Thorigny, créance de Villiers,

dommage-intérêts, frais, etc. « Je demande à toute personne impartiale en quoi donc consiste la dificulté […] il s’agit seulement

de savoir si 2 et 2 font 4 ou bien 5 »...

333.

Georges MOUTON, comte de Lobau

(1770-1838) maréchal de France. 11 L.A.S. ou P.A.S. et 2 L.S. ou P.S., Paris

et Ollignies (Belgique) 1815-1818 ; 14 pages formats divers, qqs adresses.

300/400

Sur son exil en Belgique, où il se réfugia au château d’Ollignies (chez sa belle-mère la comtesse d’Arberg) après l’ordonnance

de proscription du 24 juillet 1815. Il demande au ministre de l’Intérieur Carnot une préfecture pour son beau-frère, ex-préfet du

département de l’Ems Oriental (16 mai 1815)... Correspondance administrative à M. Hauberdin, notaire et maire d’Ollignies :

il envoie son passeport, afin de se mettre en règle avec « l’autorité du paÿs » ; il en a un autre en allemand, visé à Aix, Liège

et Bruxelles (27 octobre 1815). Instructions pour hâter la liquidation une affaire d’emprunt (17 février 1816)... « Note » pour

faciliter l’arrivée d’une garde-couche parisienne pour sa femme (7 juin)... Bail concédé à un garde-forestier, qui s’engage à

transformer des bois en prés (19 juin)... Naissance de sa fille le matin (11 juillet) ; formalités pour les actes civils et religieux ;

le parrain sera son beau-frère, le général baron Grandjean ; elle se prénommera Caroline Françoise... Envoi d’un modèle de

procuration auprès de l’ambassadeur de France à La Haye (27 septembre)... Geste de bienfaisance envers les pauvres d’Ollignies

(15 janvier 1817)... Naissance et inscription paroissiale d’une nouvelle fille, Félicité-Joséphine-Alphonsine (1

er

février 1818)...

Etc. On joint 3 pièces relatives à l’exilé (1815-1816), et son

Éloge historique

par le comte Philippe de Ségur (1839).

334.

NAPOLÉON I

er

(1769-1821). L.S. « NP », Saint-Cloud 4 septembre 1810, au Prince Eugène, Vice-Roi d’Italie ; la

lettre est écrite par Menneval ; ¾ page in-4.

1 800/2 000