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48

150.

François TALMA

. L.A.S., Nancy 14 juin 1816, à Madame Guéroult ; 2 pages et demie in-8, adresse (taches).

250/300

Il lui répond tardivement, car il est allé de Rouen à Nantes, puis à Metz, et enfin à Nancy et regrette de n’avoir pu lui rendre

visite lorsqu’il jouait à Rouen. Il évoque la mort du poète tragique Jean-François Ducis (31 mars) : « Notre bon vieux Ducis doit

sans doute exciter tous nos regrets, mais enfin il a subi le sort commun après avoir parcouru une longue et honorable carrière ».

Puis il s’apitoie plus longuement sur les souffrances de ses enfants : « Il y a tant de ressources en eux ! ils sont souvent délivrés

si rapidement de maladies sous lesquelles sembleraient succomber même des personnes robustes ! »...

151.

François TALMA

. 3 L.A.S., 1816-1817, à divers ; 2 pages in-4, 1 page in-8, adresses (quelques défauts). 250/300

Réponses à des admirateurs.

21 juillet 1816

, à Miss Forster, en anglais, l’invitant à lui rendre visite.

28 mars 1817

,

à M. Raffart, au sujet d’une pièce de Crébillon, qu’il aimerait bien pouvoir jouer, mais le public demande toujours les mêmes

rôles, et il doute de pouvoir faire mettre en scène le

Catilina

de Crébillon.

Douai dimanche [juillet 1817],

à M. Lagarde, acteur

du théâtre de Cambrai : il doit renoncer à venir jouer à Cambrai, mais ira à Saint-Quentin et Arras : « je ne puis pas faire

16 postes en 8 ou dix jours ; et il y a déjà beaucoup trop de temps que je suis absent de Paris, et il est de toute impossibilité de

prolonger plus loin mon retour »...

152.

François TALMA

. L.A.S., Paris 18 janvier 1817, à son neveu John François Talma, officier de marine à Brest ;

2 pages in-4, adresse.

200/250

Il regrette de n’avoir pas réussi à le faire débarquer, malgré l’intervention d’Ancelot, et se demande ce qu’il va faire de la

tortue que lui envoie son neveu : « Peut-elle rester dans le jardin comme j’en ai vu une à Malmaison et pourra-t-elle y supporter

les hivers. Si on est obligé de la renfermer, qu’est-ce que cet animal mange ? ». Il interviendra auprès d’Ancelot pour sa croix,

et pense que le courrier où il lui adressait son ancien brevet a été égaré...

153.

François TALMA

. L.A.S, Londres 6 juillet 1817, [au duc de Duras] ; 2 pages in-4.

250/300

Il a été obligé de rester à Londres pour une soirée donnée pour le Prince Régent, et ce retard ne lui cause que des désagréments :

« il m’occasionne ici un surcroit de dépenses » ; il perd « beaucoup d’argent que m’auroient valu des représentations en France ».

Il est très satisfait « de l’accueil extraordinaire que j’ai reçu ici et de la part des artistes et de celle de la haute société » ; mais il

se trouve désargenté et demande « une prolongation de congé jusqu’à la fin de ce mois pour me donner les moyens de réparer

mes pertes et pourvoir au moins, à mes engagements les plus indispensables »...

On joint un brouillon de lettre autographe (août 1825, 1 p. in-4 en anglais) à l’acteur anglais Elliston : il apprend par les

journaux que Kemble et Kean sont partis pour l’Amérique, et il demande si « son couronnement français a rempli la caisse » et

si « la copie a attiré une plus grande affluence que l’original. Ici nous prenons peu d’intérêt à ce genre de spectacles »... Plus une

petite L.A.S. [mai 1819] pour un rendez-vous chez Mr Johnston ; et la lettre d’invitation (3 juin 1817) à Talma pour un dîner

en son honneur à l’Hôtel Clarendon donné par les «gentlemen de Covent Garden ».

154.

François TALMA

. L.A.S., [février 1818, au duc de Duras] ; 1 page et demie in-4.

250/300

Talma n’ayant pu venir jouer à Marseille fin 1817, il compte y venir à partir du 29 mars ; mais il s’y trouverait en même

temps que Mlle Duchesnois avec qui le directeur du théâtre a fait un traité pour le 1

er

avril, traité que Talma juge nul, car il

n’a pas été signé par Mlle Duchesnois, et le duc de Duras ne lui a pas donné de congé pour cette date. « Au reste, je ne puis me

dispenser de me rendre à Marseille sans courir le risque d’un procès ; mais si la validité de l’engagement de M

elle

Duchesnois

est reconnue, alors le Directeur sera obligé de la recevoir en même temps que moi ; ce sera à lui de tirer le meilleur parti

possible de la situation en augmentant le prix des places »... En post-scriptum il ajoute que le Directeur « consent à recevoir

M

elle

Duchesnois au mois d’août ».

155.

François TALMA

. 2 L.A.S. (la 2

e

« T »), 1819-1820, à son neveu Amédée Talma ; 3 pages et demie in-4, adresses

(trace d’onglet à la 1

ère

dont le bas du 2

e

feuillet a été découpé).

250/300

Toulouse 26 mai 1819

, au sujet de travaux sur son bateau : « tu feras toujours bien de le goudronner, de voir si les rames et les

crocs sont bien en état pour mon arrivée », et dans sa maison, où il faut choisir des rideaux ; après Toulouse, il jouera à Perpignan

et Lyon : « Toutes les villes sur mon passage sont décidées à m’arrêter bon gré, mal gré ! Ce qui m’est au reste extrêmement

désagréable » ; et il redoute d’être forcé de jouer dans chaque ville, à moins d’y passer de nuit…

Amiens 12 juillet 1820

: il doit

jouer trois jours et sera de retour à Paris le 15 ; il demande à son neveu d’organiser son arrivée et sa maison ; que la nourrice

soit là le 15 ; il a pris un domestique à Bruxelles pour lequel il faudra préparer un lit...