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17 mai
, à M. Duperrier : « Je ne puis disposer d’un seul
moment »…
Mardi, midi
, à un ami. Son billet d’hier lui a
fait bien plaisir et l’a rassuré sur « la santé de votre pauvre
petit cher enfant ». Il n’a aucun projet de sortie, « aussi vous
êtes certain de ma trouver à l’heure qui vous conviendra le
mieux ainsi qu’à M. l’abbé Cabanès »…
On joint 1 L.A.S. à lui adressée, 25 juillet 1833, par l’abbé
Nicolas « chapelain de l’hospice Bonsecours », par laquelle
il lui envoie son ouvrage
De la raison et de l’autorité en
matière de philosophie
, « hommage que je vous devois
à plus d’un titre », souhaitant son approbation, et lui
témoignant son admiration, son amitié, son dévouement…
Plus un manuscrit :
Livre IV, De la Société temporelle
(33 p.
in-4, pag. 215-248).
67.
François VI, prince de Marcillac, duc de LA
ROCHEFOUCAULD
(1613-1680). Signature
autographe sur
Les Œuvres de la Sainte Mere Terese
de Jesus, fondatrice de la Reforme des Carmes &
Carmelites Déchaussez
(Paris, Sebastien Huré, 1650) ;
2 tomes en un vol. in-4, reliure basane de l’époque
(très usagée).
1 000/1 200
Belle et rare signature de l’auteur des
M
AXIMES
sur
les Œuvres de Sainte Thérèse d’Avila « nouvellement
traduites d’Espagnol en François, par le R. Père Cyprien,
de la Nativité de la Vierge, Carme Déchaussé ». Le tome I
est orné d’un titre-frontispice gravé représentant Thérèse
en gloire. Au bas de la page, grande et belle signature « La
Rochefoucauld » entre fermesses.
63.
Alphonse de LAMARTINE
. L.A. et 9 P.A. ; 1 page ou demi-page chaque, formats divers, qqs en-têtes
Ministère
des Affaires étrangères
, une adresse.
150/200
Remerciement à Firmin Marbeau pour l’envoi de
Du paupérisme en France
(1847)... Nominations ou recommandations
de diplomates à divers postes (1848) : « M. Reculot 1
er
secrétaire – Constantinople »... « M. Desglands de Cessiat aspirant
diplomatique à Rome »... « M. Chamy ministre (honoraire) »... « M. de Montherot 1
er
secrétaire à Londres »... « Rappeler
M. Vigeys de Palma »... « M.
Ferd. Derviers
, recommmandé pour un poste d’
aspirant diplomatique
par tous les amis de M. de
Lamartine à Marseille »...
64.
Félicité de LAMENNAIS
(1782-1854) écrivain et philosophe. L.A., St Brieux 19 décembre 1820, à Jacques Bins
de Saint-Victor ; 3/4 page in-4, adresse (petite déchir. réparée par bris de cachet).
150/200
Intéressante lettre s’inquiétant d’un retour de la censure. Il envoie ses étrennes pour
Le Défenseur
… « Croyez-vous
qu’on accorde de nouveau la censure au ministère ? Les royalistes, après l’expérience, feront-ils cette nouvelle folie ? Hélas, je
n’en doute presque point, et ils croiront faire merveille. Dans cette supposition de la censure, présumez-vous que
le Défenseur
se puisse soutenir ? Il est généralement trop sérieux pour les lecteurs d’aujourd’hui.
Le Conservateur
n’étoit pas plus gai,
mais il attaquoit les hommes, et c’est à cela qu’il a dû, non pas son mérite, mais sa vogue ». Colnet a « de l’esprit et une sorte
d’originalité piquante. Il seroit à désirer aussi que Nodier parlât plus souvent. Vous connoîtrez ce soir le Discours du Roi. Les
libéraux cette fois n’y seront pas grondés, mais il y aura probablement de bonnes leçons de sagesse et de modération pour les
royalistes. Au reste, avant 15 jours, le résultat de la session sera décidé »…
65.
Félicité de LAMENNAIS
. L.A.S. « F. M. », La Chenaie 16 mars [1822, à son « bon ami » le baron de Vitrolles] ;
2 pages et demie in-8.
150/200
Il était loin de soupçonner son ami si malade. « Je ne serai rassuré qu’en voyant de votre écriture ». Il lui conseille de ménager
sa convalescence : les rechutes sont dangereuses. « Un peu de campagne au printemps seroit, je crois, un excellent remède »,
et il aimerait qu’il le rejoigne à La Chenaie : « Nous causerions, nous nous promènerions à pied, à cheval, selon votre gré.
Nous ferions de la politique et de la philosophie, en toute joie et toute liberté, si toutefois joie et politique sont deux choses
qui puissent s’allier aujourd’hui. L’avenir me paraît extrêmement sombre, et c’est pourquoi je ne veux pas m’y jeter. Ce seroit
comme une seconde maladie qui vous surviendroit. On parle ici d’élections prochaines. On vouloit me nommer, j’ai déclaré
que ma résolution étoit prise de ne point accepter. Il faudroit que je fusse terriblement fou pour me jeter dans ce guêpier des
chambres. Je n’aurois été cette année presque jamais de l’avis de personne. C’est une position qui n’est pas tenable, quand on est
privé de l’avantage de pouvoir faire un parti à soi seul, comme M. Fiévée »… Il lui souhaite une bonne convalescence : « croyez
que personne ne vous aime plus tendrement que l’hermite de La Chenaie ».
66.
Félicité de LAMENNAIS
. 2 L.A.S. ; 1 pages in-12 avec adresse, 1 page in-8.
100/120
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