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54.

Victor HUGO

(1802-1885).

Odes et Ballades

, (Paris, Hector Bossange, 1828) ; 2 vol. in-8, cartonnage rouge de

l’époque (charnières frottées, rel. un peu usagées ; rousseurs intérieures).

500/600

« Quatrième édition » en partie originale, ornée de deux frontispices dessinés par Louis Boulanger :

Ode à la Colonne

pour

le tome I et

La Ronde du Sabbat

pour le tome 2.

Envoi autographe signé sur le faux-titre du tome I : « A ma chère et charmante cousine Adolphe / Victor ». [Il s’agit

vraisemblablement de la femme de son cousinAdolpheTrébuchet (1801-1865), qui avait épousé le 3mai 1827Marguerite Bouche.]

55.

Victor HUGO

. L.A.S. Paris 18 octobre [1870] ; 1 page in-8, encadrée, encre légèrement passée.

1 000/1 200

« Je ferai bien volontiers […] ce que vous voulez bien désirer de moi, et j’apostillerai votre demande au ministre car je

ne doute pas un instant de votre actif concours à la consolidation de la République. Recevez, je vous prie, l’assurance de mes

sentiments les plus sympathiques et les plus distingués. »

56.

Max JACOB

(1876-1944). 2 L.A.S., à l’acteur Georges Dorival ; 1 page in-4 chaque.

150/200

« Si je n’étais pas libre je me libérerais pour vous et madame Dorival avec plaisir. Je ne puis lire de votre billet que l’essentiel :

le reste m’intrigue »... – « C’est par erreur que je vous ai donné le prix de 25

f

pour l’exemplaire de la

Défense de Tartuffe

illustré par moi. Ainsi que vous le verrez sur le bulletin de souscription, le prix est de 60 francs. J’ai annulé votre commande et

j’attendrai votre nouvelle adhésion pour la confirmer »...

On joint une photographie de Max Jacob dans sa chambre à Saint-Benoît, assis sur une chaise à côté de son lit (8 x 5,5 cm).

57.

Marcel JOUHANDEAU

(1888-1979). Manuscrits autographes pour

Clodomir l’assassin

, [1922] ; 29 pages

in-fol.

800/1 000

Intéressant ensemble de cinq manuscrits de travail – version primitive complète, mises au net partielles, et version

révisée complète, toutes retravaillées, avec de nombreuses ratures et corrections – de ce conte publié dans la

Nouvelle Revue

française

du 1

er

octobre 1922, et recueilli dans

Les Pincengrain

(Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1924). Ces manuscrits

permettent de suivre les étapes et le remarquable travail de création du peintre de Chaminadour, pour arriver à la prose glaçante

et ironique du bref conte. Ainsi pour le début, abondamment raturé dans la toute première version : « Il y a 4 maisons dans la

rue de la cure. Sous les yeux du Seigneur, le Presbytère est bien gardé. Dans la 1

ère

habite un incendiaire, dans la seconde une

voleuse et dans la 3

e

un assassin »… C’est seulement au quatrième manuscrit, autre version complète du conte, que l’auteur

abandonne le nom primitif de l’assassin : « Charlemagne » devient « Clodomire », puis « Clodomir »...

Reproduction page 21

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