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15

Notes d’après l’

H

ISTOIRE

ECCLÉSIASTIQUE

de l’abbé Fleury (tome premier, contenant les deux premiers siècles, 1691), en vue

de

L

A

T

ENTATION DE

SAINT

A

NTOINE

. Flaubert indique par des chiffres romains les sections du texte du livre IV d’où sont tirées ces

notes. Les Marcosiens sont ceux qui suivent « Marc, disciple de Valentin – magicien » ; ils figurent dans la version définitive de

la

Tentation

, mais sans les renseignements recueillis ici. Selon la section x du livre : « “Ayant prononcé une longue invocation

sur un calice mêlé de vin et d’eau, il le faisait paraître d’un rouge de pourpre, disant que la grâce souveraine y faisait dégoutter

son sang en sorte que les assistants s’empressaient pour goûter ce breuvage. C’était principalement aux femmes riches et nobles

qu’il s’adressait pour les abuser par ses prestiges”. Il les faisait boire le calice, leur ordonnait de prophétiser. “Qques unes de

celles qu’il avait séduites revenaient à l’Église et confessaient, qu’il avait abusé d’elles, et qu’elles l’avaient aimé passionnément.

Un diacre d’Asie l’ayant reçu dans sa maison sa femme qui était belle se laissa corrompre et suivit longtemps Marc.” Les

disciples de Marc l’imitent et corrompent les femmes dans les Gaules »... Etc.

42.

Georges Faillet, dit FAGUS

(1872-1933) poète. Manuscrit autographe signé, [

La Prière de Quarante Heures,

ou les XIV Stations sous l’Horloge du Destin

, 1920] ; 24 pages in-fol.

300/400

Important manuscrit poétique, mis au net avec quelques ratures et corrections, ayant servi pour l’impression. Cet ensemble

de 18 poèmes a été publié une première fois en 1920 aux éditions Gallus, présenté alors comme « fragment de

La Guirlande à

l’épousée

». Un extrait d’une chanson de noce vendéenne est placé en exergue : « Vous voilà donc enfin / Madam’ la mariée /

Vous voilà donc enfin / À votre époux liée / Avec un long fil d’or / Qui ne rompt qu’à la mort ». Suivent :

La Gloire

,

Les Transes

,

Les Litanies

,

Les XIV Stations

(suite de 14 poèmes), et un poème final : « O mon fils ! de ce nom j’ose encor te nommer »…

Citons le début de

La Gloire

:

« La plénitude de tes seins

Me ravit en béatitude :

L’un et l’autre dans mes deux mains,

Les angéliques assassins ! »...

43.

Gustave FLAUBERT

(1821-1880). Manuscrit autographe,

Hérésie des Marcosiens

; 2 pages in-fol.

1 000/1 200