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13 SCANDIANESE (Tito Giovanni Ganzarini, dit). I Quattro libri della Caccia.

Venise, Gabriele Giolito de’ Ferrari,

1556

. – [Relié à la suite de :] OVIDE. Le Metamorfosi. Ridotte da Giovanni Andrea dell’ Anguillara in ottava rima.

Editio terza.

Venise, Francesco de’ Franceschi, 1569.

2 ouvrages en un volume in-4 (202 x 152 mm), maroquin

rouge, larges écoinçons d’arabesques à fond doré déterminant un ovale central, eurons dorés aux angles, armoiries

au centre, anquées de part et d’autre des initiales dorées

I

et

R

, dos orné d’un euron doré répété, tranches dorées

et ciselées, boîte de toile moderne (

Reliure de l’époque

)

.

10 000 / 12 000

É

,

.

L’illustration, nement gravée sur bois, se compose de seize gures dans le texte, dont une carte des vents, un emblème

au phénix et quatorze sujets cynégétiques, de nombreux bandeaux, de lettrines historiées, d’encadrements gravés pour

l’argument de chaque chant et de la grande marque de l’imprimeur sur le titre.

L’

S

, rapporte Ceresoli. C’

L

M , indique le même bibliographe.

Le poème se compose de quatre chants traitant respectivement

1

° de la chasse en général ;

2

° des chevaux, des chiens

et des armes ;

3

° des différents types de gibier (cerf, sanglier, lièvre, lion, éléphant, etc.) ;

4

° de la chasse aux oiseaux.

Comme souvent, l’appendice de

24

pp. sous pagination séparée contenant une traduction italienne du traité de la sphère

de Proclus n’a pas été relié dans l’exemplaire.

L’ouvrage de Tito Giovanni Scandianese est relié à la suite de la traduction des

Métamorphoses

d’Ovide par Giovanni

Andrea dell’ Anguillara, « traduction devenue classique en Italie », écrit Brunet, dont il s’agit de la troisième édition

complète, après celles de

1561

et

1563

. L’édition, revue et corrigée par l’auteur, est annotée par Giuseppe Orologi, qui l’a

dédiée à Marguerite de Valois, duchesse de Savoie et de Berry, lle de François I

er

. Elle est illustrée de quinze vignettes

gravées sur bois dans des encadrements ornementaux, une en tête de chaque chant, de lettrines historiées et de la

marque de l’imprimeur sur le titre.

S

J  R ,

 R

1569

« R  B »

A H .

On recense aujourd’hui vingt-neuf reliures de cette provenance, y compris celle-ci, qui ne gurait pas dans le census

établi par Anthony Hobson avant la publication de l’article que Michel Wittock lui a consacré en

2004

.

De la bibliothèque de la

Società unitaria

de Milan,

Centro Studi Sociali

(cachet sur le titre, lavé, et à la n du premier

ouvrage).

L’ouvrage est reproduit dans

Musea Nostra

(Gand,

1996

, p.

25

, ill.).

Discrètes restaurations aux coiffes et aux coins, contregardes renouvelées sans gardes mobiles, déchirure réparée au

dernier feuillet, quelques taches et rousseurs éparses.

I.

S

CANDIANESE

: Brunet, II, 1606 – Ceresoli, 472-473 – Mortimer, Harvard Italian, n°211 – Schwerdt, I, 207 – Souhart, 421 – II.

O

VIDE

:

CNCE, 27961 – Brunet, IV, 294 (édition non citée).

Hobson, Apollo and Pegasus, pp. 96-97 et 219-220 – Hobson-Culot, p. 49 – Needham, n°74.

Michel Wittock, « Une reliure inédite pour Jeronimo Ruiz », E codicibus impressisque, Miscellanea Neerlandica, XX, 2004, pp. 217-

222.