183
181 CHAR (René). De La Sainte famille au Droit à la paresse.
Paris, Le Point Cardinal, 1976.
In-8 oblong (227 x
167 mm), box ocre, décor géométrique composé de deux lets bruns obliques, poussés à la roulette striée sur
deux listels de maroquin beige mosaïqué, s’entrecroisant au milieu des plats, trapèze irrégulier de basane marbrée
mosaïqué dans un angle de leur intersection, dos lisse titré en long, doublure et gardes de daim marron, couverture
et dos, non rogné, chemise et étui assortis (
Leroux, 1989
)
.
2 000 / 3 000
É
.
Char découvrit l’œuvre de Wifredo Lam après la guerre, grâce au galeriste Pierre Loeb. Il t appel à lui, en
1975
, pour
enluminer le poème
Contre une maison sèche
.
L’année suivante, Jean Hugues, le directeur de la galerie Le Point Cardinal, édita cette plaquette dans laquelle Char
évoque l’émerveillement qu’il ressent face à l’œuvre de l’artiste cubain. Elle fut tirée à
775
exemplaires. Succédant à
Contre une maison sèche
, d’un format envahissant, Jean Hugues renoue ici avec la tradition des petits livres de peintre,
ceux qu’on lit et manipule avec plaisir.
U
75
,
’
,
-
W L
, laquelle ne se trouve que dans ces premiers exemplaires.
T
G L , ’
, sur « l’un des
textes les plus savoureux que [René Char] ait consacré à un peintre » (Antoine Coron).
Georges Leroux (
1922
-
1999
) « apporte à la reliure sa fantaisie, son imagination, son oubli des règles éculées. Sa
prédisposition au surréalisme, son accueil aux livres de dialogue entre poètes et artistes, la haute idée qu’il se fait de
l’écriture en général, et de la poésie en particulier, sont les points de départ de son allant. Il ne relie que ses contemporains
dans leurs livres fraîchement édités. » (Yves Peyré).
Coron : Char, n°319 – Jammes : Jean Hugues, 117.
Devauchelle, III, 268 – Fléty, 112 – Peyré, 218
.