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« La préoccupation constante de P.-L. Martin, dans toutes ses recherches, c’est la mesure : la structure du décor se
caractérise toujours par l’équilibre des lignes et des formes, les matériaux employés – qu’ils soient traditionnels ou
nouveaux – sont sélectionnés par la sensibilité la plus exigeante, l’exécution de la reliure est conduite à la perfection »
(Devauchelle).
Habituel report du frontispice sur le titre.
Monod, n°2257.
Devauchelle, III, 270-272 – Fléty, 122-123 – Peyré, 224.
172 FRÉNAUD (André). La Noce noire.
Paris, Pierre Seghers, 1946.
In-4 (280 x 223 mm), vachette veinée brune,
incrustations de pièces irrégulières de clinquant doré sur les plats, dos lisse, non rogné, couverture et dos, étui bordé
(
mm [Monique Mathieu], 1975
)
.
2 000 / 3 000
É
, illustrée de deux lithographies à pleine page de
Jean Bazaine
.
Tirage unique à
150
exemplaires numérotés sur vélin d’Arches (n°
10
).
E
’A F
, extraits l’un du poème
Le Silence de Genova
,
l’autre de
La Noce noire
(avant-dernière strophe), copiés sur deux feuillets blancs avant le frontispice.
I
M M .
Née en
1927
, Monique Mathieu débute dans la reliure vers
1950
. Mariée à André Frénaud, elle a relié de très nombreux
textes du poète.
« Déjà elle se fait remarquer dans ses décors par son sens plastique d’un goût parfait et leur adaptation aux textes.
À partir des années
1960
, elle se consacre d’ailleurs entièrement à la recherche décorative en faisant exécuter ses reliures
par des façonniers capables de matérialiser ses projets, toujours très étudiés… Depuis
1961
, nous la voyons gurer
avec honneur dans de nombreuses expositions en France et à l’étranger » (Fléty). La BnF lui a consacré une importante
exposition à l’été
2002
, dix ans après sa première rétrospective organisée à la Bibliotheca Wittockiana.
Fléty, 124 – Peyré, 228.
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