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123 CARÊME (Antonin). Le Maître d’hôtel français, ou parallèle de la cuisine ancienne et moderne, considérée sous le
rapport de l’ordonnance des menus selon les quatre saisons.
Paris, Firmin Didot, 1822.
2 volumes in-8, veau brun,
dos orné, tranches mouchetées (
Reliure de l’époque
)
.
1 000 / 1 200
Édition originale rare de ce livre important, illustrée d’un titre-frontispice, d’une planche montrant les costumes
des cuisiniers, de
8
planches dépliantes et de
25
tableaux dépliants.
Elle est dédiée aux frères Robert qui étaient les doyens de la grande cuisine française. Comme son titre l’indique,
Le
Maître d’hôtel
est avant tout un recueil de menus anciens et modernes, une partie de ceux-ci sont imprimés sur des
tableaux dépliants.
Signature autographe de Carême au verso du premier faux-titre.
Reliure tachée et épidermée, gardes renouvelées, rousseurs.
Vicaire, 145 – Oberlé, n°187 – Cagle, 122.
124 CARÊME (Antonin). Le Pâtissier pittoresque.
Paris, Renouard, Tresse,Mansut,Maison, 1842.
In-8, demi-maroquin
vert, dos orné d’arabesques dorées, non rogné (
Reliure moderne
)
.
300 / 400
Quatrième édition, revue et augmentée de ce traité d’architecture pâtissière, ornée d’un titre et de
125
planches hors
texte gravés.
De la bibliothèque B. Noby, avec cachet ex-libris au titre.
Rousseurs.
125 DESLYONS (Jean). Traitez singuliers et nouveaux contre le paganisme du Roy-Boit.
Paris, veuve C. Savreux, 1670.
In-12, veau moucheté, triple filet doré, dos orné, roulette intérieure, tranches rouges (
Reliure du XVIII
e
siècle
)
.
100 / 120
Édition originale du second des deux ouvrages de l’auteur consacrés à la coutume de la fête des rois, publié six ans
après les
Discours ecclésiastiques contre le paganisme des Roys de la fève et du Roy-boit
.
Cet ouvrage de Jean Deslyons (
1615
-
1700
), qui compte parmi les « théologiens bizarres » selon Gérard Oberlé, contient
trois traités : le premier a pour objet le jeûne de la veille des Rois ; le second, les saturnales des Romains et l’imitation
qu’en ont fait les chrétiens ; le troisième, la superstition de Phoebé (Phébus), ou
sottise du fébvé
.
De la bibliothèque Jules Bobin, avec ex-libris manuscrit.
Charnière supérieure fendue, un coin usé.
Dinaux, I, 320 – Vicaire, 272 – Simon, Gastr., 485 – Cagle, 156 – Oberlé, Fastes, 496 – Du Roure, Analecta Biblion, II, 310-311.
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