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120 [CADET DE GASSICOURT

(Ch. L.)]. Cours gastronomique,

ou les dîners de Manant-

Ville, Ouvrage Anecdotique,

Philosophique et Littéraire,

seconde édition dédiée à la

Société épicurienne du Caveau

moderne…Par feu M. C. ***

Paris, Capelle et Renand, 1809.

In-8, box blond, premier plat

orné d’une carte de France à

froid portant des noms de villes

dorés, dos orné de frises dorées

et de fleurons à froid, non rogné

(

Reliure moderne

)

.

800 / 1 000

Édition originale, malgré

la mention seconde édition

portée au titre. En réalité le

volume n’avait jamais paru

auparavant. Seuls quelques

chapitres avaient été donnés

dans le journal L’Épicurien français. Les éditeurs s’en expliquent dans un avertissement placé en tête du volume. Dans

le même avertissement, ils essayent de faire croire que l’auteur est déjà mort.

Cadet de Gassicourt (

1769

-

1821

) était le neveu d’Antoine-Alexis Cadet de Vaux. En

1809

il fit la campagne d’Autriche

comme premier pharmacien de Napoléon. Son livre est un des meilleurs recueils anecdotiques de l’époque. Il est rédigé

sous forme de dialogues qui traitent tous du boire et du manger dans tous les pays et à toutes les époques.

La belle et grande carte gastronomique de la France est la première du genre. A côté du nom des villes sont

représentés les spécialités culinaires qui s’y fabriquent et s’y vendent : une poularde à Bourg, des pâtés de bécassines à

Abbeville, des jambons à Bayonne, des truffes à Périgueux, la moutarde à Dijon, les huîtres à Cancale, etc. C’est aussi

une carte des vins dont l’explication est donnée au chapitre

28

.

Manque le faux-titre, quelques discrètes restaurations marginales.

Vicaire, 137 – Bitting, 71 – Viel, 343 – Oberlé, 171.

121 CADET DE VAUX (Antoine-Alexis). Le Ménage ou l’emploi des fruits, dans l’économie domestique ; procédé à

l’usage de la mère de famille.

Paris, D. Colas, 1810.

In-12, broché, couverture de papier rose, non rogné. 200 / 300

Édition originale.

« Excellent livre de recettes de fruits, confitures, gelées, sirops, compotes, liqueurs, ratafias, etc. Il contient, outre les

recettes, des conseils pour la maturation des fruits, le blanchiment, la dessication, les glaces et les sorbets, les ustensiles

et récipients à utiliser. Un chapitre est consacré au vin, vendanges, foulage, décuvage, petit vin, vin de paille... » (Oberlé).

Exemplaire broché, à toutes marges, bien complet de la planche de la

glacière économique

, qui manque à bon nombre

d’exemplaires.

Couverture défraîchie avec manque sur un coin, déchirure sans manque à la planche.

Vicaire, 138 – Oberlé : Fastes, n°704 – Cagle, 117.

122 CARÊME (Antonin). Le Cuisinier royal parisien, ou l’art de la cuisine française au dix-neuvième siècle.

Bruxelles,

Rozez

, s.d. [vers 1835]. – Traité des entrées chaudes [...] par Plumerey.

Paris, Dentu

et al.,

1843-1844

. 2 ouvrages

en 6 parties, 3 volumes in-8, demi-basane brune, dos lisse orné de filets dorés, tranches mouchetées (

Reliure de

l’époque

)

.

500 / 600

Rare édition bruxelloise du dernier ouvrage de Carême, inachevé, ici accompagné de la publication de Plumerey qui le

complète.

Le premier ouvrage est illustré de

45

planches sur les

49

annoncées au titre.

De la bibliothèque Marguerite van der Hofstadt-Storie, avec ex-libris.

Dos passés, coins usagés, quelques charnières et mors fendus.

Vicaire, 147 et 700 – Oberlé, 189 (Paris, 1841).