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36

93 VERLAINE (Paul). Élégies.

Paris, Léon Vanier, 1893.

In-12, bradel demi-percaline bordeaux avec coins, non rogné,

gardes de papier décoré, couverture (

Amand

)

.

600 / 800

Édition originale.

Élégies

fut commencé à la fin du mois d’août

1892

, à l’hôpital Broussais, et terminé avant le départ du poète pour la

Hollande, au mois de novembre. Le recueil appartient au cycle consacré à Philomène Boudin, tels

Chansons pour elle

et

Odes en son honneur

. Il se compose de douze poèmes, dont trois avaient d’abord paru dans la presse, tandis que les

autres sont absolument inédits.

Charmant exemplaire dans une jolie reliure de l’époque signée d’Amand, le relieur habituel de Baudelaire et

Poulet-Malassis.

Montel, 91 – Carteret, II, 432.

94 VERLAINE (Paul). [À l’Aimée]. Poème autographe, s.d. [Paris, septembre 1893 (?)]. Une page in-12.

1 000 / 1 200

Sonnet autographe de Paul Verlaine dans une version très raturée, peut-être de premier jet car elle offre une

douzaine de variantes.

Le poème paraîtra dans la

Revue blanche

de février

1894

sous le titre « Contre la jalousie » (Paul Verlaine,

Œuvres

poétiques complètes

, Pléiade, p.

997

), avant d’être inséré la

même année dans la seconde édition de

Dédicaces

sous son

titre définitif « À l’Aimée » (

ibid.

, p.

628

).

Principales variantes : v.

3

, rayé mais lisible : « Et les voici »,

remplacé par : « Pour, disais-tu... » – v.

4

, rayé mais lisible :

« Autour de ma photo », « Autour de mon portrait »,

« ... où la grace agonise » remplacés par : « Autour de ce

portrait où «ma grâce» agonise » – v.

5

, rayé mais lisible :

« Pauvre photo ! Mais, moi j’y pense... » remplacé par :

« Pauvre photo ! Mais, j’y pense... » – v.

6

, rayé mais lisible :

« Quand mes yeux fatigués dormiront congrument »,

« Quand mes yeux fatigués se (?) clôront... », remplacés

par : « Quand mes yeux fatigués se seront clos dûment »

– v.

8

, manuscrit : « Il sera de saison, chérie, alors exquise » ;

imprimé : « Il sera de saison alors, chérie – exquise »

– v.

12

, rayé mais lisible : « Faire par un expert un beau

tableau ... », « Un tableau ... », remplacé par : « Faire par un

coiffeur de choix, sur des fonds peints » – v.

13

, rayé mais

lisible : « D’avance un tombeau... », « D’avance le tombeau,

dès lors beau de la jeunesse... », remplacé par : « D’avance

le tombeau, lors pleuré sans astuce, ... » – v.

14

, rayé mais

lisible : « Qu’il m’eût fallu garder pour le regret sincère »,

« Qu’il fallait que M... » remplacé par : « Du jeune homme

qu’il aurait fallu que je fusse ».

Encre passée.

94

95 [VERLAINE (Paul)]. ZILCKEN (Philippe). Correspondance et documents inédits relatifs à son livre « Quinze

jours en Hollande ».

La Haye, Maison Blok ; Paris, Floury, 1897.

Petit in-8, demi-chagrin vert avec coins, dos lisse,

couverture et dos (

J. Faki

)

.

150 / 200

Édition originale.

Elle est ornée d’un portrait-frontispice sur japon dessiné par

J. Toorop

d’après la pointe-sèche de

Ph. Zilcken

.

Envoi autographe signé de Philippe Zilcken à Lucy d’Andretsch :

En souvenir du grand poète qu’elle aime.

Nov. 1912. Takèsono

.

Le portrait de Verlaine, dessiné par J. Toorop et tiré sur japon, est différent de celui qui se trouve en tête de

Quinze jours

en Hollande

. Le poète y est vu le

2

novembre

1892

, en buste de profil à gauche, avec calotte et binocle.

Rousseurs.

On joint :

Lettres à propos de « Quinze jours en Hollande » et documents inédits

. Paris, s.n.,

1922

. In-

4

, cartonnage

de l’éditeur, chemise en demi-maroquin grenat, étui bordé

(Michel Magnin)

. Deuxième édition collationnée sur les

originaux et considérablement augmentée. Elle est ornée d’un portrait-frontispice dessiné par

J. Toorop

d’après la

pointe-sèche de

Ph. Zilcken

. Tirage à

343

exemplaires, celui-ci un des

20

exemplaires sur japon impérial. Cette édition,

sous un titre nouveau, contient

13

lettres et une préface de plus que la précédente. Exemplaire débroché.