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57 LE POIS (Antoine). Discours sur les médailles et gravures antiques, principalement romaines.
Paris, Mamert Patisson
imprimeur du Roy, au logis de Robert Estienne
[Robert Patisson],
1579
. Petit in-4, vélin rigide à recouvrements
portant le titre manuscrit sur le premier plat, le dos et la tranche inférieure, dos lisse (
Reliure du XVIII
e
siècle
)
.
500 / 600
Édition originale de ce classique de la science numismatique de la Renaissance.
Elle est illustrée d’un portrait de l’auteur,
20
planches hors texte gravées sur cuivre par
Pierre Woeiriot
portant
chacune
8
médailles, de
23
gravures sur bois dans le texte dont un vase antique à pleine page et
22
monnaies, ainsi
que de
4
grandes figures gravées sur bois représentant Mercure, Priapus, Pomona et Hermaphrodite. Ces dernières
représentent les quatre statuettes découvertes à Soissons lors des travaux de fortification commandés par Henri II, dont
la plus célèbre,
Priape
, souvent maculée ou déchirée, est demeurée intacte dans cet exemplaire.
De la bibliothèque Jean-André-Ignace Soubry (
1705
-
1774
), trésorier de France au bureau de Lyon, avec ex-libris armorié.
Reliure recousue, quelques fentes dans le corps de l’ouvrage. Petites déchirures au dos.
58 LE TROSNE (Guillaume-François). De l’Administration provinciale, et de la Réforme de l’impôt.
Basle et Paris,
Pierre J. Duplain, 1788.
2 volumes in-8, veau marbré, tranches rouges (
Reliure de l’époque
)
.
300 / 400
Deuxième édition augmentée de la
Dissertation sur la féodalité
et de la
Manière de simplifier le plan proposé
.
« Le seul travail pratique de l'école physiocratique et son dernier mot. Le Trosne y examine l'administration de son
époque avec une précision remarquable et sans aucune partialité... Cette puissante étude est le meilleur tableau que
nous possédions des Finances de l'ancien régime » (Jérôme Mille). L’ouvrage fut saisi pour avoir attaqué les prérogatives
du clergé.
Manques aux coiffes, coins frottés, petite fente à un mors, quelques feuillets brunis.
Einaudi, n°3357 – Goldsmiths, n°13644 – Jérôme Mille, Un physiocrate oublié, G.-F. Le Trosne, Paris, 1905, p. 25.
59 LEIBNIZ (GottfriedWilhelm). Œuvres philosophiques latines & françoises.
Amsterdam et Leipzig, Jean Schreuder,
1765.
In-4, demi-basane fauve recouverte de chevrette rouge, dos lisse orné, pièce de titre verte, tranches lisses
(
Reliure de l’époque
)
.
800 / 1 000
Édition originale des
N
OUVEAUX ESSAIS SUR L
’
ENTENDEMENT HUMAIN
.
Cet ouvrage majeur de Leibniz, composé en français entre
1700
et
1704
,
est l’un des deux seuls livres importants, avec la
Théodicée
, qu’il ait menés
jusqu’à son terme, sans toutefois le publier de son vivant. Il s’agit d’une
réfutation chapitre par chapitre des célèbres
Essais sur l’entendement
humain
de John Locke, publiés en
1689
, présentée sous la forme d’un
dialogue imaginaire entre l’empiriste Philalèthe, disciple de Locke, et le
rationaliste Théophile, avatar de Leibniz lui-même.
Le traité prend place dans la première édition collective des écrits
philosophiques de Leibniz, établie par Rudolf Erich Raspe sur les
manuscrits de l’auteur conservés à la bibliothèque royale de Hanovre. Les
Nouveaux essais
, qui occupent l’essentiel du volume (
496
sur
540
pp.), y
sont suivis de cinq opuscules de Leibniz, en latin ou en français :
Examen
du sentiment du P. Malebranche que nous voyons tout en Dieu ; Dialogus
de connexione inter res & verba ; Difficultates quædam logicæ ; Discours
touchant la méthode de la certitude & de l’art d’inventer ; Historia &
commendatio charactericæ universalis quæ simul sit ars inveniendi
. Une
préface d’Abraham Gotthelf Kästner ouvre l’ensemble.
L’édition sort des presses de H. M. Pockwitz, imprimeur à Hanovre, qui en
a fait orner le titre d’une vignette en taille-douce signée
O. de Vries
.
Agréable exemplaire en reliure de l’époque, probablement allemande.
Fente le long d’un mors ; quelques légères rousseurs, habituelles sur ce
papier.
Ravier, n°472 – Brunet, III, 950 – Graesse, IV, 152
.
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