24
53 LAMY (Bernard). Traité de perspective, où sont contenus les fondemens de la Peinture.
Paris, Anisson, 1701.
In-8,
veau moucheté, dos orné, roulette sur les coupes, tranches mouchetées (
Reliure de l’époque
)
.
300 / 400
Édition originale de ce traité dédié aux peintres, illustré de
63
figures dans le texte et
8
hors texte dont une planche
dépliante.
Oratorien, mathématicien et physicien, le Père Lamy défend une approche scientifique de « l’art de peindre ». Pour
exceller, l’artiste doit être en mesure de connaître et d’utiliser les fondements des mathématiques et de la physique,
l’optique en particulier.
Reliure restaurée.
54 [LANGUEDOC]. [Procès-verbal de l’assemblée de nos seigneurs des états de la province de Languedoc, tenue à
Montpellier aux mois de novembre et décembre 1776, et janvier 1777]. [Montpellier, Jean Martel aîné, 1777]. In-folio,
maroquin rouge, triple filet doré, fleurons aux angles, armoiries au centre, dos orné, pièces de titre et d’année vertes,
roulette intérieure dorée, tranches dorées (
Reliure de l’époque
)
.
500 / 600
Édition originale.
Les procès-verbaux des états du Languedoc furent imprimés annuellement de
1777
à
1789
. Deux appendices sont
consacrés spécifiquement aux sénéchaussées de Carcassonne et de Toulouse.
Très bel exemplaire relié en maroquin rouge aux armes du Languedoc.
L’exemplaire commence au début du texte (p.
1
), sans titre ni feuillets liminaires. L’errata a été contrecollé sur le feuillet
blanc qui y fait face.
De la bibliothèque Catherine Dupleix de Cadignan (
1770
-
1860
), avec ex-libris.
Conlon, 77 : 479
.
55 LE BLANC (François). Traité historique des monnoyes de France, avec leurs figures, depuis le commencement de
la monarchie jusqu’à présent.
Paris, Jean Boudot, 1690.
In-4, basane fauve mouchetée, dos orné, tranches rouges
(
Reliure de l’époque
)
.
200 / 300
Édition originale rare de cet ouvrage estimé selon Brunet.
Elle est illustrée d’un titre frontispice,
31
vignettes gravées et
58
planches hors texte de médailles.
De petites épidermures au second plat.
Brunet III, 903
.
56 LE COQ DE VILLERAY DE ROUER (Pierre-François). Abrégé de l’histoire ecclésiastique, civile et politique de la
ville de Rouen, avec son origine & ses accroissemens jusqu’à nos jours, contenant une description exacte des plus
anciens monumens qui subsistent encore dans cette capitale de la Province de Normandie.
Rouen, François Oursel,
1759.
In-12, maroquin brun, triple filet doré, pièces d’armes aux angles, armoiries au centre, dos orné de pièces
d’armes répétées, pièce de titre rouge, dentelle intérieure, tranches dorées (
Reliure de l’époque
)
.
800 / 1 000
56
Édition originale de cette intéressante description historique de la
ville de Rouen, dédiée à l’archevêque de son diocèse et ornée d’un beau
frontispice allégorique gravé en taille-douce.
L’ouvrage a connu deux éditions la même année : celle-ci, la seule citée
par Frère, en xii,
599
, [
4
] pp. (avec le faux-titre et le titre tirés en rouge et
noir et un errata), et une autre édition en [
1
] f., x,
583
, [
3
] pp. Le matériel
typographique des deux éditions semble toutefois provenir du même atelier.
Exemplaire de dédicace en maroquin aux armes du cardinal Nicolas
de Saulx-Tavannes, archevêque de Rouen et primat de Normandie
de
1733
à sa mort, survenue l’année de la parution de cet ouvrage (dans
lequel ses armoiries sont imprimées en-tête de l’épître dédicatoire et une
brève notice lui est consacrée p.
244
). Grand promoteur du gallicanisme,
Nicolas de Saulx-Tavannes (
1690
-
1759
) avait été évêque-comte de Châlons-
en-Champagne de
1721
à
1733
avant d’être nommé au siège primatial de
Rouen. Il fut aussi nommé grand chapelain de la reine Marie Leszczynska en
1743
, grand aumônier de France et commandeur de l’Ordre du Saint-Esprit
en
1748
, et enfin cardinal en
1756
.
De la bibliothèque Jean-Baptiste Marduel (
1742
-
1848
), prêtre
lyonnais et grand bibliophile, avec ex-libris. Cachet de l’ancienne maison
des Jésuites de Lyon.
Coiffes arasées, coins émoussés, petite épidermure sur le plat supérieur.
Les pp.
33
-
40
ont été reliées après la p.
26
.
Frère, II, 186 – Lebreton, 218.