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les collections aristophil
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50
HUGO LÉOPOLDINE (1824-1843)
FILLE AÎNÉE
DU POÈTE, MORTE NOYÉE À
19 ANS AVEC SON MARI CHARLES
VACQUERIE À VILLEQUIER
L.A.S. «Léopoldine Hugo», [8 avril
1837], à M
lle
Laure GARNIER; 1 page
in-8, adresse (petit trou sans toucher
le texte, petite fente réparée,
rousseurs).
ELDEST DAUGHTER OF THE POET,
DROWNED
AT 19 YEARS-OLD WITH HER HUSBAND
CHARLES VACQUERIE IN VILLEQUIER
Signed autograph letter, signed
«Léopoldine Hugo», [8 April 8 1837], to
Miss Laure GARNIER; 1 page in-8 (small
hole without loss of text, repair to paper,
some foxing). Rare letter from Léopoldine
to a teacher, previously unpublished.
700 / 800 €
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HUGO VICTOR (1802-1885)
MANUSCRIT autographe pour
le poème
Océan
; 1 page in-8 en
hauteur (21,5 x 10 cm) sur papier fin.
AUTOGRAPH MANUSCRIPT for the poem
Océan
; 1 in-8 high page (21,5 x 10 cm
– 8,4 x 3,9 inches) on fine paper.
1 200 / 1 500 €
Manuscrit de travail pour l’avant-dernier
poème de
La Légende des Siècles
(dernière
série, 1883, XXII).
Cette page présente cinq sizains, biffés
après insertion dans le manuscrit définitif
du poème: il s’agit des strophes 57 à 60,
plus une strophe (entre la 59e et la 60e) non
retenue par Hugo dans la version définitive.
« Tu n’es pas même un fantôme!
Monstre pour l’archange, atôme
Pour le titan ;
Rien pour l’espace et le nombre!
L’homme n’est qu’une pénombre;
L’Ombre est Satan »...
La strophe non retenue présente une
alternative dans le premier vers: «cet affreux»
inscrit au-dessus du « ce fatal » original :
« Sache qu’en ce fatal pôle,
Tout est bagne, tout est geôle,
Tout est exil ;
Et le sombre zodiaque
Tourne autour de mon cloaque
Dans son tread-mill. »
Rare lettre de Léopoldine à une maîtresse
de pension, inédite.
«Ma bonne petite mère Je t’avais promis de
t’écrire […] J’ai voulu le jour de Pâques de
tire [
sic
] adieu avant que tu ne partes mais
on est venu me chercher j’ai passé par le
parloir et je t’ai vu avec une dame et je n’ai
pas osé t’embrasser. J’ai eu bien du malheur
ma bonne petite maman je t’aimais de tout
mon cœur et c’était toi à qui je m’étais le
plus attachée de la pension et justement c’est
toi qui t’en va. Je me console cependant en
pensant que tu seras plus heureuse là. Tu as
sans doute vu Amelina tu la verras probable-
ment encore et elle est bien heureuse car,
moi je voudrais te voir et t’embrasser et je
ne peux pas. Adieu ma bonne petite mère
je t’embrasse comme je t’aime, ta petite fille
Léopoldine Hugo».
Cette touchante lettre ne figure pas dans la
Correspondance
de Léopoldine Hugo.