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les collections aristophil
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BUFFON GEORGES-LOUIS LECLERC, COMTE DE
(1707-1788) NATURALISTE ET ÉCRIVAIN.
L.A.S., 11 décembre 1774, au comte de TRESSAN;
1 page in-4.
Signed autograph letter, 11 December 1774, addressed to the Count
of TRESSAN; 1 page in-4.
1 000 / 1 200 €
Il a lu «pour la seconde fois et avec tout autant de plaisir qu’à la
premiere» son discours académique : «la seconde partie surtout
est traittée bien philosophiquement et le tout est ecrit avec autant
de facilité que de noblesse; produisez toujours en six jours d’aussi
grandes œuvres et soiez sur qu’aucun prince meme de ceux de
l’Academie n’en produiroit autant en six mois, souvenez vous donc
de ce que vous m’avez dit aujourd’huy et sentez à quel point je dois
admirer votre modestie»…
On joint une lettre dictée
, au Jardin du Roi 5 avril 1775, remerciant
Tressan pour ses beaux vers: «je désirerois que M. de VOLTAIRE qui
doit vous regarder comme son disciple vous donnat sa recommen-
dation pour être son confrere. Il peut tout à l’académie et chacun doit
s’empresser de lui donner des marques, surtout dans sa vieillesse,
de la vénération qu’on a pour lui»… (1 page in-4).
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CASSINI DE THURY CÉSAR-FRANÇOIS (1714-1784)
GÉODÉSIEN ET CARTOGRAPHE
L.A.S. et 3 L.A., au comte de TRESSAN; 3 pages
et demie in-8 et 1 page et quart in-4, une adresse.
Signed autograph letter and 3 autograph letters, addressed to the
Count of TRESSAN; 3 pages and a half, in-8 and 1 page and one
quarter in-4.
800 / 1 000 €
Il cite les vers louangeurs que VOLTAIRE avait adressés à Tressan,
et lui donne ce conseil : «vous etes encore dans lage de la jeunesse,
il vous faut une fanchon, mais donnés luy plutôt des bonbons que
des vers, et elle vous rajeunira»…
[1776]
Le prince l’a envoyé chercher
à propos du livre de DELISLE DE SALES (
Philosophie de la nature
) :
«Je laisse liberté à tout le monde de penser comme il veut, mais
non d’écrire, il faut être conséquent, s’il est question de la nouvelle
philosophie, que je puis croire bonne, mais qui attaque les principes
de la religion, tel que les pretres le soutiennent, je ne puis me declarer
protecteur de M. de Lisle, mais sil n’est point question de la religion,
je ferai ce que vous voudrés»…
À l’académie 9 juillet
[1777]
Il demande
un service: «les intendans des finances sont supprimés»; il apprend
que M. de Trudaine a abandonné le détail des ponts et chaussées,
et que M. NECKER se réserve l’administration»; Cassini voudrait être
chargé «de la partie qui regarde les routes, parce que cela me mettroit
à portée de terminer la Carte de France, en employant les ingenieurs
des ponts et chaussées. […] ce ne sont point les appointemens qui
me touchent, mais c’est une place qui convient plus à moy que tout
autre, puisque mes cartes ont fourny les meilleures materiaux pour
les grandes routes»; Mme d’Houdetot pourrait le recommander...
S.d
. Ils vieillissent : «vous allez avec deux bequilles, et vous navez
point de chevaux; je ne peux pas marcher et jai donné mes chevaux
à mes commissaires»… Il aimerait dîner avec lui…
On joint un feuillet autographe avec trois poémes
(2 pages in-8):
à M. de Voltaire en luy envoyant la relation de son Voyage en
Allema[gne]
;
Epitre à la chienne de Mad
me
Tauvay
;
Reponse a une
demxxx d’un certain age qui me soupçonne detre jaloux de mon fils
.
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CASSINI IV JEAN-DOMINIQUE (1748-1845)
ASTRONOME ET CARTOGRAPHE
L.A.S. «Le C
te
de Cassini», 1
er
décembre 1780,
au comte de TRESSAN; 1 page et quart in-4.
Signed autograph letter, signed « Le Cte de Cassini », 1 December
1780, addressed to the Count of TRESSAN; 1 page and a quartert
in-4.
500 / 600 €
Il apprend avec joie l’élection de Tressan à l’Académie Française.
«J’en fais mon compliment à vous et à l’academie dont le choix, pour
cette fois, recevra la sanction et l’approbation du public. À quand
votre reception ? J’espère que vous nous le ferez scavoir, je vous
previens même que M
me
de Cassini ose se flatter d’un billet de votre
part pour aller vous entendre; elle n’a jamais assisté à une seance
de l’académie françoise»… Il apprend la publication de son ARIOSTE
[
Roland furieux. Poème héroïque de l’Arioste
. Nouvelle traduction
par M. le comte de Tressan, Pissot, 1780] : «Je ne vous en dirait rien
ne l’ayant pas encore lû, mais je ne doute pas du succez qu’une
pareille traduction doit avoir»…
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