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NELSON HORATIO (1758-1805)
L.A.S. «Nelson & Bronte», à bord
de l’
Amazon
14 octobre 1801, à Sir
William HAMILTON; 2 pages in-4.
Signed autograph letter, «Nelson
& Bronte», aboard the “Victory”,
16 April 1805, addressed to Captain
Richard THOMAS of H.M. Aetna;
2 and a half pages in-4.
Letter from Nelson contemporary with his
pursuit of the Admiral de Villeneuve in the
Mediterranean.
2 500 / 3 000 €
Curieuse lettre au mari de sa maîtresse.
«My Dear Sir William, I am quite rejoiced
to hear that you have got possession and
I assure you every study of mine shall be
to make you happy in it. I shall buy fish out
of the Thames to stock the water, but I bar
Garble
. I shall never forget the one you had
cookd at Stains. Sutton, Bedford, Peard and
Hendy are all determined to come and see us
and I know that as strangers you had rather
have well informed Sea Officers than any
Country Squires, Lords &c &c. The admiralty
will not let me escape. I have now wrote a
Public letter, saying that now the Service I
was called forth for (to prevent Invasion) is
over, I beg their Lordships permission to
go on shore as I want repose. Old Yawkins
dined with me yesterday; he always begs his
duty. Your Milford Cutter is return’d. I had
Mr Hopkins her Commander to dinner, he
has conducted himself very well indeed, he
speaks much of what your Milford must be
in after years of Peace. If Mr Greville is in
town remember me kindly to him and to the
Duke and all our friends»....
[Traduction
: «Je
me réjouis d’apprendre que vous avez pris
possession et je vous assure que je ferai tout
pour que vous y soyez heureux. J’achèterai
du poisson de la Tamise pour stocker les
eaux, mais j’exclus le
Garble
. Je n’oublierai
jamais celui que vous avez fait cuire à Stains.
Sutton, Bedford, Peard et Hendy sont déter-
minés à venir nous voir, et je sais qu’en tant
qu’étrangers, vous préféreriez avoir des offi-
ciers de la marine bien informés qu’aucun
hobereau ou aristocrate, etc. L’Amirauté ne
me permettra pas de m’échapper. J’ai écrit
une lettre ouverte, disant que maintenant que
le service pour lequel j’ai été appelé (prévenir
l’invasion) est passé, je suppliais Messei-
gneurs de m’autoriser à débarquer, car j’ai
besoin de me reposer. Le vieux Yawkins a
dîné avec moi hier; il réclame toujours son
service. Votre Milford Cutter est de retour.
J’ai eu à dîner M. Hopkins, son commandant;
il s’est fort bien conduit; il parle beaucoup
de ce que votre Milford doit être après des
années de paix. Si M. Greville est en ville
présentez-lui mon souvenir, ainsi qu’au Duc
et à tous nos amis»…]
[Peu avant cette lettre, Nelson avait été
occupé de projets pour détruire les flottes
ennemies dans les ports, et de la recherche
d’une maison confortable, où le ménage à
trois (William et Emma Hamilton et Nelson)
puisse s’installer, la femme de Nelson l’ayant
définitivement quitté, et Horatia (fille d’Emma
et Nelson) étant née en février. Ses projets
navals furent abandonnés après l’armis-
tice qui, croyait-on, avait mis fin à la guerre
avec la France. Emma trouva une maison à
une heure de Londres, à Merton (Surrey),
et l’acheta, malgré un canal qui entretenait
l’humidité de la propriété (d’où l’allusion aux
poissons pour stocker l’eau). Charles Greville
était le neveu de Sir William Hamilton et
l’ancien amant d’Emma, avant le mariage de
celle-ci avec l’oncle diplomate.]
histoire