60
148
Erik SATIE.
1866-1925. Compositeur.
L.A.S. à Lucy Vauthrin.
Demi-page in-16 sur pneumatique.
Il lui demande de lui rappeler leur rendez-vous.
400 / 500 €
149
George Bernard SHAW.
1856-1950. Ecrivain critique, prix Nobel
de Littérature.
C.A.S. à Keneth Richmond.
1 pp. sur bristol à son
adresse, adresse et timbre au verso ; en anglais.
A propos du compositeur Elgar ; d’après Shaw, aucun artiste n’a
eu autant de succès que lui.
150 / 200 €
150
Arnold SCHÖNBERG.
1874-1951. Compositeur autrichien.
P.A.S. avec musique.
1 pp. in-16 ; joint son enveloppe.
Bel envoi musical sur 3 portées, dédicacé à son ami Ernst-Fritz-
Katz à Francfort.
1 000 / 1 200 €
151
Philippe SOUPAULT.
1897-1990. Ecrivain poète.
L.A.S. (à
Joseph Delteil).
1 pp. in-4, en-tête de la Revue Européenne ;
joint son enveloppe.
Relative à Lautréamont et à une intervention de Delteil sur le
cinéma. Soupault transmet les adresses de Drieu la Rochelle,
Cocteau, Lacretelle et Léon-Pierre Quinet,
ajoutant : Il a déposé
chez son concierge rue de Rivoli de Lautréamont et précise ;
80 / 120 €
152
Friedrich Wilhelm Rudolf Gerhard August von STEUBEN.
1730-1794. Officier prussien au service de la France, général de
la Guerre d’Indépendance américaine au côté de Washington.
L.A.S. au comte de Moustiers.
. 3 pp. bi-feuillet in-4 ; en français.
Magnifique lettre demandant des nouvelles de la France, en
pleine tourmente révolutionnaire, tandis qu’en Amérique il ne
se passe « rien de nouveau ». Il est notamment question du
président Georges Washington, de Thomas Jefferson.
Ayant manqué de deux jours le départ de son correspondant
pour l’Europe, Steuben l’assure de son inviolable attachement.
Depuis votre départ rien de nouveau chez nous qui mérite
votre attention. Notre Président est encore à sa tournée dans
les terres saintes,Nous avons peu des nouvelles directes de
ce qui se passe chez vous. Jefferson n’est point arrivé, Tout
les nouvelles nous viennent par Londres, aussi noire que
la fumée de leurs cheminées ; il y a un tas de vos ministres
disgraciés, courtisans exilé et robins chassé en Angleterre qui
broyent tout en noire. En lisant les articles de France je me
crois transporté dans le siècle d’Honorius, je prens la France
pour l’empire d’Orient, Paris pour Constantinople. Pourvüe
que le dénouement soit plus heureuse,Soyez cependant un
peu expéditif dans l’organisation de votre constitution. Je lis
avec peine les débats de votre aéropage sur la tolérence des
protestant, tandis que la discipline de votre armée doit être
furieusement relachée dans cet état d’anarchie. J’ai beaucoup
de respect pour votre nombreuse et brilliante milice de Paris,
elle rétablira la police dans la capitale, mais à la France, une
bonne et nombreuse armé est indispensable pour la sureté du
royaume en dedans et en dehors.
Il déplore aussi la politique
contre les églises, et conclue ; Il finit par donner des nouvelles
de nombreux amis aux Etats-Unis, et notamment de Madame de
Bréhan.
Steuben s’adresse au comte de Moustiers, ambassadeur de
France aux Etats-Unis de 1787 à 1789 et qui vient d’être rappelé
en France.
800 / 1 200 €
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