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Charles GOUNOD.
1818-1893. Compositeur.
L.A.S. à Georges
Hainl.
1 pp. bi-feuillet in-8, adresse au verso.
Gounod se désole d’avoir raté encore son ami violoniste et
chef d’orchestre lyonnais, malgré ses efforts.
(…) Il est cinq
heures, et je suis à votre porte et chez votre concierge entre
lesquels j’ai varié mes plaisirs depuis 4 heures 10 minutes. Je ne
vois pas non plus venir ma femme qui m’avait donné rendes-vous
chez vous à 4h ¼. Ainsi tout m’abandonne ! Ma femme, encore
passe ! Ce n’est que l’affaire d’une heure : mais vous, qui partez
ce soir ! avez-vous fait au moins ce que vous vouliez, et tout ce
que vous vouliez ? Alors tout est pour le mieux. Vous nous écrirez
de Lyon si vous êtes content (…).
Gounod demande de lui laisser
ici l’album d’Alice ; il viendra le prendre demain en sortant de sa
répétition.
200 / 250 €
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Charles GOUNOD.
1818-1893. Compositeur.
2 L.A.S.
1839 et
1891.
2 pp. sur bi-feuillets in-12, dont avec adresse
1839, lettre de jeunesse du compositeur à Charles Fournier,
l’année où Gounod remporta le prix de Rome ; il repousse
un déjeuner pour aller écouter Berlioz :
Je suis un étourdi : je
n’ai pas pensé en t’engageant à déjeuner que j’avais promis à
Stamaty d’aller déjeuner avec lui rue Richer et de l’accompagner
ensuite au concert de Berlioz (…).
Il lui propose lundi.
1891 :
A propos d’une audition.
Il ne sera pas libre avant mardi 5h ;
J’aurais donc l’honneur de vous entendre chez moi ce jour là
avec Madame votre fille (…).
300 / 400 €
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Alexandre-Balthazar-Laurent GRIMOT de LA REYNIERE.
1758-1837. Le fameux gastronome.
L.A.S. au marquis de
Bausset.
Paris, 26 juin 1827.
2 pp. feuillet in-4, sur papier à son
en-tête, adresse au verso, marques postales.
Il le remercie de l’envoi de ses
Mémoires littéraires et
anecdotiques
qu’il attendait vivement et qu’il a lu aussitôt malgré
toutes ses occupations et le travail que lui donne la composition
et l’impression de la 9
e
année de l’
Almanach du Gourmand
qu’il
s’est engagé à donner prochainement à son libraire.
(…) Je n’ai
donc pas encore donné depuis samedi, et pris le tems d’adorer
les mémoires (auxquels je prédis un très grand succès), mais
ce que j’en ai lu m’a suffi pour me confirmer dans l’excellente
idée que j’ai toujours eu de votre excellent exposé (…) Malgré
le temps qui me presse, l’épée dans les reins, j’aurais été d’offrir
moi-même en personne l’hommage de ma tendre reconnaissance
(…) et vous trouver rue de Montholon (…).
Il ajoute en p.s. que le
docteur baron Larrey est bien sensible de la manière dont on
parte de lui dans les mémoires. Etc.
250 / 300 €