43
78
César François, vicomte de FLAVIGNY.
Ecrivain militaire,
éditeur de la correspondance de Fernand Cortez avec Charles
Quint.
2 L.A.S.
S.l., 14 avril 1776.
1 pp. ½ in-folio ; &
Paris, 4
décembre 1777.
1 pp. in-4.
À un Monseigneur pour l›informer des différents frais à prévoir
pour l›impression, à 1500 exemplaires, de La description naturelle
et physique de l›Espagne. - Il informe son correspondant qu›il
vient de lui adresser son Voyage en Espagne, qu›il compte faire
imprimer.
50 / 100 €
79
FREDERIC II de Prusse
dit
FREDERIC LE GRAND.
1712-1786.
Le « despote éclairé », ami de Voltaire.
L.S.
«
Federic
» au comte
de
Grosberg-Bavière.
Postdam, 3 août 1780.
Un quart de page
in-4 (petite écriture en haut de page) ; joint son enveloppe avec
cachet de cire rouge.
Invitation à venir se présenter à la Cour et faire connaissance.
(…) Je serai bien aise de faire votre connoissance ainsi que celle
du chevalier d’Aubigni, capitaine de cavallerie au régiment de
Bourgogne. Dimanche prochain, 6 de ce mois avant midi, je
pourrai me procurer ce plaisir, et vous n’avés alors qu’à vous
adresser à mon Colonel baron de Stern ici qui a ordre de vous
présenter (…).
150 / 200 €
80
William Powel FRITH.
1819-1909. Peintre britannique, peintre
officiel du mariage du prince de Galles, le futur Edouard VII.
3
L.A.S. «
W. Frith
»
Londres, 24 juillet 1878, 9 août 1886 et 19
décembre 1897.
10 pp. in-12, en-tête à son adresse ; en anglais.
Au marchand d’art Ernest Gambart.
1886 : au sujet d’une
œuvre du peintre Reynolds vue dans une galerie étrangère et
donnant son avis sur plusieurs portraits. 1897 : longue lettre de
Frith répondant à Gambart, à propos de plusieurs tableaux ;
il lui rappelle qu’il lui a vendu son premier tableau en 1842 à
la
Cartoon exhibition
de Westminster Hall et que depuis il a
réalisé diverses compositions historiques dont le jeune prince
de Gall et lui a peint plusieurs petits portraits ; ces gravures ne
furent pas d’un très grand succès, mais ces peintures d’après
photographies lui donnèrent beaucoup de travail.
150 / 200 €
81
Charles GAUMONT.
fils de Léon Gaumont, pionnier du cinéma.
L.A.S.
Paris, 21 octobre 1921.
1 pp. in-4, en-tête de la
Société
des Etablissement Gaumont.
Lettre à l’actrice Blanche Montel.
J’ai regretté l’autre soir après la présentation de Chichinette ne
pouvoir vous serrer la main et vous adresser mes félicitations.
Vous sachant amateur de ciné, je vous envoie ci-inclus, 2 places
pour samedi prochain (…).
80 / 100 €
82
Théophile GAUTIER fils.
1836-1904. Traducteur, sous-préfet,
secrétaire de Rouher.
L.A.S.
Dimanche soir (1873).
1 pp. in-8 bi-feuillet sur papier de
deuil.
Gautier transmet à son correspondant
une note annonçant pour
mercredi les services pour la mort de l’Empereur.
Le service
religieux a été réglé et approuvé par l’archevêque de Paris.
Joint une l.a.s. de COURTELINE
, répondant tardivement à une
correspondante, étant au chevet de sa femme très malade.
80 / 100 €
83
Louis-Joseph GAY-LUSSAC.
1778-1850. Chimiste, physicien.
Note autographe.
S.l.n.d. 3 pp. in-8.
Observation sur l’infusion du tabac ;
A une température
ordinaire dans le laboratoire, il s’est dégagé de l’A.C. et de
l’azote, puis un peu d’hyd. La production s’arrêtait par un
temps froid (…). Il a renouvelé l’expérience par temps chaud et
a obtenu plusieurs tubes d’un gaz qui ne s’est pas enflammé
par l’allumette rouge, mais bien par l’all. Flamboyante avec une
détonation excessivement forte (…). Je suis disposé à croire que
c’était un mélange d’hydrogène et de protoxyde d’azote (…).
Etc.
120 / 150 €
84
Anne-Louis GIRODET-Trioson.
1767-1824. Artiste peintre.
L.A.S.
« AL Girodet-Trioson peintre d’Histoire, membre de la
Légion d’Honneur.
Paris, 14 décembre 1812.
2 pp. in-4.
Longue recommandation de Girodet pour l’un de ses élèves,
François-Louis Hardy de Juinne
dit
DEJUINNE (1786-1844),
pour lequel il sollicite un séjour à l’Académie de France à
Rome, en remplacement d’Alexandre-Denis Abel de Pujol qui
a dû quitter la Villa Medicis pour raison de santé.
(…) Ce jeune
peintre, Mr De Juinne, appartenant à une famille respectable et
peu fortunée, après avoir concouru cinq années de suite pour le
Grand Prix de Rome en faisant toujours des progrès plus rapides,
a obtenu un second prix, et balança tellement les suffrages au
dernier concours où il se présenta, que l’Institut en accordant
la palme à son concurrent, crut devoir manifester les plus vifs
regrets de n’avoir point alors deux couronnes à donner. Si
mon opinion personnelle pouvait être de quelque poids après
le jugement d’hommes éclairés, je croirais devoir vous dire,
qu’abstraction faite de l’intérêt que je porte à mon élève, il était
digne du prix qu’il n’a point obtenu, et que même alors la voix
publique semblait le lui présager (…). M. Abel ce concurrent
heureux, élève de M. David, étant en conséquence parti pour
Rome en qualité du gouvernement, s’y est si mal trouvé de
l’influence du climat qu’il a été obligé par les raisons de santé les
plus prudentes, de revenir à Paris où il est arrivé actuellement,
et en laissant sa place vacante à l’Académie de France à Rome
(…) Il serait digne de la justice et de l’auguste protection que
S.M. daigne accorder aux arts et à ceux qui ne brûlent de s’y
distinguer que pour célébrer ses triomphes, d’accorder à M.
de Juinne la faveur de remplacer M. Abel comme une sorte
d’encouragement et une compensation du succès complet qu’il
a été si près d’obtenir (…).
400 / 500 €