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24

B)

[CHRYSOSTOMUS (Iohannes)]. [COMBEFIS

(François)].

Sancti Joannis Chrysostomi De Edu-

candis liberis liber aureus. Ejusdem Tractatus alii

quinque, qua festivi, qua paraeneteci

 ;

Severiani

Gabalorum Episcopi de Cruce ; Basili Seleuciae

de S. Stephano, eiusque Reliquis Zachariae, Hie-

rosolymorum Antistitis, ad suae plebis reliquias

Epistola e Perside incertique aequalis de eadem

captivitate ac sanctae urbis excidio. Ex vetustis...

Cardinalis Mazarini Graecis codicibus nova pro-

deunt... R. P. Francisco Combefis,... interprete,

Parisiis, Sumptibus Antonii Bertier, 1656.

In-8, 8 ff., 410 pp. et 3 ff. n. ch., texte grec et la traduction latine

en regard, sur deux colonnes. Reliure de plein veau raciné, dos à

4 nerfs, fleurons dorés dans les entre-nerfs, titre doré, double filet

doré en encadrement sur les plats (quelques épidermures mais

néanmoins bon exemplaire).

Edition princeps établie par François Combéfis (1605-1679)

du

De educandis liberis

de Saint Jean Chrysostome. “The edi-

tio princeps, based on the sole testimony of the Parisinus,ap-

peared in Paris in 1656. It was the work of the Dominican scholar,

François Combefis, who added a Latin translation. The tract was,

however, not included in collected editions of Chrysostomus’s

works because its authenticity was questioned, and so it was not

until 1914 that a new edition of the Greek text was brought out by

Franz Schulte.” (Max Laistner, in

Christianity and Pagan Culture

in the Later Roman Empire

, 1951).

Au titre, à l’encre brune :

Ex-libris Abrahami Girard 1669.

Cote au

verso de la première garde de papier : « Ph & H no. 98 ».

C)

[COMENIUS (Johann Amos)]. [DUEZ (Na-

thanael)].

I. A. Comenii Ianua aurea reserata

quatuor linguarum, sive Compendiosa methodus

Latinam, Germanicam, Gallicam& Italicam linguam

perdiscendi, sub titulis centum, periodis mille com-

prehensa, & vocabulis bis mille ad minimum aucta;

cum quadruplici indice, a Nathanaele Dhuëz, in

idioma Gallicum & Italicum traducta

, Lugd. Batav.

[Leiden], Ex officina Elseviriorum, 1644.

In-8, [24], 321 pp. + tables et index, impression sur deux co-

lonnes, ouvrage quadrilingue, textes en latin, allemande, italien

et français. Reliure de pleine basane havane, dos à 4 nerfs, ,

fleurons dorés dans les entre-nerfs, titre doré, double filet doré en

encadrement sur les plats (quelques épidermures et frottements

mais néanmoins bon exemplaire).

Au titre, à l’encre brune :

A. Girard 1650

LIVRES PROVENANT DE LA

BIBLIOTHEQUE D’ABRAHAM GIRARD,

ABBE COMMENDATAIRE DE CHALIVOY

(1635-1693)

31 bis

Originaire de Lyon, AbrahamGirard était abbé commandataire de

Chalivoy, abbaye cistercienne au diocèse de Bourges (

à

Herry,

dans le Cher). On a de lui :

Triplex philosophia : aristotelica et se-

ria propugnata, nova et amoena problematice agitata, epicurea

et ludicra confutata

(s.d.,[1652]). A la fin de cet ouvrage est indi-

qué : « Hanc triplicem philosophiam... pro exercitatione publica

propugnabit Abrahamus Girard,... in aula collegii Cabilonensis...

die julii anni 1652 ». Il effectua donc une soutenance publique à

Chalons en 1652, au collège jésuite mais il n’était en rien jésuite

lui-même si l’on en croit l’inscription. Son père, homonyme, Abra-

ham Girard, fut conseiller du Roi aux conseils, premier secrétaire

d’Henri II de Bourbon, prince de Condé, puis trésorier de France

en la généralité de Bourgogne. Il épouse Claude Perrault, fille

d’Abraham Perrault, maire de Chalons et sœur de Jean Perrault,

président de la cour des comptes (on conserve un tableau à

Paris, Musée du Louvre de Lucas Franchoys, figurant

« 

Jean Per-

rault, président de la cour des Comptes et Abraham Girard, son

beau-frère ».

Le fils, Abraham Girard, fut apparemment seigneur

du Thil : l’identité d’Abraham Girard est confortée par la présence

d’une inscription dans un ouvrage décrit ci-dessous (Vassan,

Scaligeriana

, 1666) où l’on trouve au titre les initiales « G.D.T »

[Girard du Thil]. A la page 1, le possesseur a profité de la pré-

sence d’une lettre isolée A pour inscrire au long : « A. Girard du

Thil

 ».

Abraham Girard se constitua une importante bibliothèque,

avec des ouvrages d’érudition.

Les dates des ex-libris d’Abra-

ham Girard s’échelonnent entre 1658-1670.

A)

ALLACCI (Leone),

Leonis Allatii De patria Homeri,

Lugduni, Sumptibus Laurentii Durand, 1640.

In-8, 31, 295, 71, [4] p., impression en latin et en grec. Reliure

de plein veau brun moucheté, dos à 5 nerfs, dos orné et cloi-

sonné, monogramme dans les entre-nerfs, tranches mouchetées

de rouge (épidermures mais bon exemplaire).

Au titre, à l’encre brune :

Ex-libris Abrahami Girard 1668.

31 bis