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beaux-arts

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FRAGONARD ALEXANDRE EVARISTE

(GRASSE 1780 - PARIS 1850)

Carnet d’environs 57 pages:

Etudes bras, statues, têtes, plantes,

motifs décoratifs… Crayon noir

10 x 15 cm

3 000 / 4 000 €

Elève de son père Jean Honoré Fragonard,

Alexandre Evariste débuta au Salon de 1793

avec un dessin. Sous l’Empire il reçut de

nombreuses commandes officielles, notam-

ment pour le Palais Bourbon. Il travaille éga-

lement sur des commandes officielles sous

la Restauration et Louis - Philippe. Parallè-

lement, il dessina pour la Manufacture de

Sèvres. Sous style subit une mutation vers

1815, quand il se tourne vers le genre trou-

badour dont il devient un des principaux

représentants.

provenance

Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 8 juillet

2005, (Mes Artus et Brissonneau), n° 28.

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COROT JEAN - BAPTISTE

CAMILLE (PARIS 1796 - 1875)

Souvenir de Mortefontaine, 1864

Crayon noir, plume et encre noire

24 x 30,5 cm

Annoté, daté et signé en bas

à droite D’après votre désir je vous

fais remettre le croquis d’un tableau/

(Souvenir de Mortefontaine)

que j’envois cette année au Salon/

ce 17 mars 1864 C Corot

5 000 / 7 000 €

Notre dessin est un croquis fait par Corot

d’après son tableau Souvenir de Mortefon-

taine qu’il exposa au Salon de 1864. Cette

oeuvre, une des premières achetées à l’artiste

par l’Etat, est aujourd’hui au Louvre (voir A.

Robaut, Op. cité supra, tome III, n° 1625,

reproduit).

Situés près d’Ermenonville, les étangs de

Mortefontaine figurent parmi les endroits

favoris de Corot. Le peintre prend l’habitude

à partir de 1850, de venir y étudier les effets

de l’eau et de la lumière. Il recompose ensuite

ses souvenirs dans son atelier. La construc-

tion du tableau est rigoureuse et simple à la

manière des Maîtres du XVIIème siècle que

Corot connait bien. Mais le peintre y introduit

sa propre ambiance, brumeuse et poétique.

Souvenir de Mortefontaine est considéré

comme le chef d’oeuvre de la période de

maturité de Corot.

provenance

Chez Marcel Guiot;

Vente anonyme, Paris, Hôtel Drouot, 11

avril 2013, (Mes Ader et Nordmann), n° 6,

reproduit.

bibliographie

A. Robaut, L’oeuvre de Corot, tome I, Paris,

1905, reproduit p. 221.

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