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les collections aristophil
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MORISOT BERTHE (1841-1895).
2 L.A.S. « Berthe Manet », 1886, à Claude MONET ; 2 pages
et demie in8 (sous petite chemise portant au crayon la date
« 1886 » de la main de Monet ; la partie blanche du second
feuillet a été déchirée).
2 000 / 2 500 €
Jeudi matin
. Elle demande des nouvelles de la malade. « Merci à
tous de votre charmante réception et pardon aussi de notre invasion
si sans façon. Nous sommes rentrés ravis et moi particulièrement
hantée par vos grandes toiles »…
[
Octobre ?
] « Vous savez que tout ce que vous faites me plaît, qu’il
n’en saurait être autrement. Avertissez moi par un mot de votre
visite et venez déjeuner avec nous. Mon mari est dans le Midi où il
accompagne son frère Gustave fort souffrant depuis plusieurs mois » ;
il sera de retour la semaine prochaine…
provenance
Archives Claude Monet
(13 décembre 2006, n° 211).
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MORISOT BERTHE (1841-1895).
L.A.S. « B.M. », Lundi [hiver 1891 ?], à sa nièce
Paule
GOBILLARD
; 1 page in-8.
1 000 / 1 200 €
Que Paulette ne se dérange pas demain par cet affreux temps : « cela
n’en vaut pas la peine. Je suis d’ailleurs fort découragée sur cette
immense toile revue aujourd’hui dans toute son ignominie. Puis
Jeudi aussi je compte
seulement sur Jeannie
, Line ayant toujours
besoin de ménagements, ton oncle écrit au parrain afin de lui éviter
également cette promenade dans la neige »… Elle ajoute : « Le retour
d’hier a été horrible, à en pleurer ».
On joint
une carte de visite d’Eugène
MANET
avec 3 lignes auto-
graphes au crayon : « Paule, Albine ne vient pas poser, ta tante est
souffrante de migraines très violentes »…
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