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les collections aristophil
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TOULOUSE-LAUTREC HENRI DE (1864-1901).
L.A.S. « HTLautrec », [Paris] Lundi [27 novembre 1893],
à « Mon cher Monsieur » [René WIENER ?] ; 2 pages in-8.
3 000 / 3 500 €
Au sujet de ses dessins pour
Le Figaro illustré
(dont Louis Valadon
était le rédacteur en chef).
« Je serai demain mardi et après-demain mercredi de 3 à 4 à mon
atelier. Je voudrais bien vous montrer mes dessins avant de les porter
chez M. Valadon. Soyez donc assez aimable pour me dire quand
vous pourrez venir »…
Correspondance
(éd. Herbert Schimmel, 1992), n° 320, p. 239.
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TOULOUSE-LAUTREC HENRI DE (1864-1901).
L.A.S. « Henri », [Paris janvier 1896], à sa grand-mère
paternelle, Mme Raymond-Casimir de TOULOUSE-
LAUTREC ; 4 pages in-8 (petites déchirures bien réparées).
2 000 / 2 500 €
Belle lettre sur l’achat de deux de ses tableaux par Milan IV de
Serbie
.
[MILAN IV, qui vivait en exil en France, a acheté
La Clownesse Cha-
u-Kao
et
Au cirque dans la coulisse
.]
« Ma chère Bonne maman
Je vous remercie des appétissants pâtés que maman m’a apportés de
votre part. Nous allons les fêter de notre mieux en buvant à votre santé.
Je suis en plein travail toute la journée, et suis très heureux d’avoir
un programme à remplir. Les étrangers sont décidément fort gentils
pour les peintres. Je viens de vendre deux tableaux au roi Milan de
Serbie. Je pourrai mettre sur mes cartes peintre de la cour de Sofia,
ce qui serait d’autant plus paradoxal que Milan est déchu. Il a l’air
de prendre ça fort bien et n’a plus peur du yatagan des anarchistes,
qui n’ont pas raté Stambouloff ».
Il craint que ses cousins Pascal soient « embarqués dans une histoire
qui ne me semble pas très claire et dont il me paraît difficile de sortir
les braies nettes. Peut-être ont-ils cru faire une brillante opération ? »...
Correspondance
(éd. Herbert Schimmel, 1992), n° 449, p. 299.
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TOULOUSE-LAUTREC HENRI DE (1864-1901).
L.A.S. « HTLautrec », [Paris] 7 janvier 1900, à
Tristan BERNARD ; 1 page in-8 (sous chemise et étui).
2 000 / 2 500 €
Il aimerait « deux fauteuils pour l’Athénée [où l’on joue
La Mariée
du Touring-Club
de Tristan Bernard] et un pour le Grand Guignol »,
à envoyer à son cousin Louis Pascal « à la
Providence incendie
»…
Correspondance
(éd. Herbert Schimmel, 1992), n° 588, p. 364.
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