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les collections aristophil
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RENOIR AUGUSTE (1841-1919).
L.A.S. « Renoir », [mai 1887 ?], à un ami ; 1 page et demie
in-8.
1 500 / 2 000 €
« On ne va pas être content mais j’ai oublié complètement
Lohengrin
pressé que je suis de finir et me trouvant très serré comme argent, de
plus comme tu avais dit que tu ne remettrais plus les pieds à Paris
jusqu’au 5 ou 6 mai j’ai pensé que par ce beau temps il vallait mieux
te priver de cette représentation. Du reste silence complet c’est à
peine si l’on en parle, est-ce exprès pour ne pas avoir trop de boucan.
Mon tableau est fini. Je suis en train d’en faire des petits pour garnir
un peu. J’ai écrit à CAILLEBOTTE pour mettre le dîner à samedi »…
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RENOIR AUGUSTE (1841-1919).
2 L.A.S. « Renoir », Cagnes avril-mai 1910,
à Claude
MONET
; 1 page et demie et 1 page in-8.
1 500 / 2 000 €
Inquiétudes pour la santé d’Alice Monet
.
14 avril
. « Ayant de tes nouvelles par Germaine [Salerou (fille d’Alice)]
je ne voulais pas te troubler encore par des lettres, et ma femme
envoyait tous les jours pour avoir les dernières. Ta lettre m’a fait
plaisir car nous étions très inquiets, et nous vivons dans l’espérance
que ce mieux va s’accentuer, avec le beau temps, qui est le meilleur
des remèdes. Germaine a été très heureuse de ce que je lui ai dit
ce matin, et nous prenons les plus grandes précautions car elle est
très troublée. Cela l’a remise un peu. […] Je serais si heureux de te
savoir enfin tranquillisé. Je t’écrirai dans quelques jours, toujours
avec l’espoir du mieux, car ta femme a une bonne constitution »…
2 mai
. « J’ai vu Germaine. J’ai reçu une lettre de Paule
GOBILLARD
,
qui me disait que ta femme va réellement mieux. Je t’écris ce mot
pour te féliciter d’être enfin sorti de l’inquiétude qui tue petit à petit.
Espérons que cela va continuer et que tu pourras avoir la cervelle
libre »…
provenance
Archives Claude Monet
(13 décembre 2006, n° 271).
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