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52

209. [

Stéphane MALLARMÉ

].

Philippe CHABANEIX

(1898-1982).

M

anuscrit

autographe,

Stéphane Mallarmé

; 2 pages

in-4.

100/150

B

rève

biographie du

poète

, depuis ses études et ses débuts… Ce n’est qu’à partir de 1884 que « la gloire de Mallarmé se précisa et que

la jeunesse la plus choisie commença à se presser à ses inoubliables mardis »… Etc.

O

n

joint

une carte de visite vierge de

S

téphane

M

allarmé

89, rue de Rome

 ; plus une carte de visite avec 11 lignes autographes de

Francis

J

ammes

à Teodor de Wyzewa.

210.

André MALRAUX

(1901-1976). L.A.S., 8 décembre [1920, à Henri

H

ertz

] ; 2 pages in-8 (coin manquant sans toucher le

texte).

300/350

Il a reçu

Lieux communs

. « Je vous en suis doublement obligé : d’abord, de l’amabilité que vous eûtes de me l’envoyer, ensuite, du

plaisir que j’eus à le lire. Si vous voulez bien me le permettre, je ne vous dirai point ce que je préfère en lui ; dire ce que l’on aime, c’est

un peu dire ce que l’on pourrait ne pas aimer, et il siérait mal à un jeune écrivain comme moi de porter un jugement sur un écrivain

comme vous. Ce livre, comme d’ailleurs, vos autres livres, Monsieur, ne font point pour moi partie des livres que l’on juge, mais bien

de ceux que l’on relit »…

211.

André MALRAUX

. L.A.S., Bondy [1920 ?, à Paul

É

luard

 ?] ; 1 page et demie in-8.

500/700

« Monsieur

G

onon

me communique la partie – si aimable – de votre lettre me concernant. Mais I° Je désire faire votre connaissance

parce que vous êtes pour moi l’un des poètes les plus intéressants de

D

ada

, et 2° je désire surtout ne pas vous importuner ». Il lui

demande quand il pourrait le voir en le dérangeant le moins…

212.

André MALRAUX

. L.A.S. avec

dessin

, Lundi, [à Fernand

F

leuret

] ; 1 page in-4, en-tête

Éditions d’Art Aux Aldes

.

600/800

Divers ennuis l’ont empêché de donner signe de vie : « mon chat (qui s’appelle

C

hatouffu

)

ne pouvant s’empêcher ni de me griffer,

ni d’avoir des griffes sales, et les mêmes causes produisant les mêmes effets comme dit quelqu’un que vous connaissez chaque fois que

sa maîtresse est enceinte, j’ai collectionné quelques bons abcès, etc. ». Il a appris par

G

uégan

« qu’on peut vous voir et que vous allez

mieux »… Sous sa signature,

dessin

d

un

chat

.

213.

Jacques MARITAIN

(1882-1973). 2 L.A.S., Meudon 1924-1925, à Frédéric

L

efèvre

 ; 6 pages in-8, une enveloppe.

150/200

13 octobre 1924.

Il a vu Pierre

T

ermier

 : « C’est entendu pour l’interview […] Il préfère qu’il n’y ait pas d’autre interlocuteur. Je pense

d’ailleurs que les sujets ne manqueront pas : les grands problèmes de la géologie, la Science et la Foi, Léon

B

loy

… N’oubliez pas de lui

demander son admirable conférence sur Bloy. Il y aurait aussi, je crois, un intérêt particulier à lui faire exposer ses idées sur la science

et le mystère, et aussi sur le transformisme, dont il est un très ferme adversaire. »… Il le félicite pour sa seconde série d’

Une heure avec

3 janvier 1925.

« Magnifique votre dernière interview ! ». Malgré certaines réserves sur les thèses de

G

ilson

, « elle a été pour moi une

grande consolation : quand on a connu la Sorbonne il y a vingt ans, dans son orgueil scientiste (qu’elle n’a pas encore tout à fait perdu !),

quand on a vu les souffrances et les luttes de

P

éguy

, et qu’on a failli soi-même être asphyxié par une philosophie abjecte contre laquelle

alors

B

ergson

seul réagissait, c’est une vraie joie d’entendre un maître universitaire s’exprimer sur Saint

T

homas

le penseur le plus lucide

qu’il m’ait jamais été donné de rencontrer

 », sur la scolastique, sur le Moyen Âge, sur le catholicisme

conservatoire de la métaphysique

 »…

Lundi [juin 1926]

. Lettre pour convenir un rendez-vous écrite par Raïssa de la part de Jacques Maritain, ce dernier étant souffrant : « Il

sera très heureux de vous voir avec M.

V

ox

 »…

O

n

joint

une l.a.s. à M. Flouquet (1937) ; une l.a.s. de Raïssa Maritain au nom de Jacques à F. Lefèvre ; plus une l.a.s. des Van der

Meer de Walcheren au sujet de Léon Bloy (1964).

214.

Roger MARTIN DU GARD

(1881-1958). L.A.S.,

Bellême

26 juin 1932, [à Henry de

J

ouvenel

] ; 1 page in-8. 150/200

Il le remercie de son livre

La

Paix française

, « livre substantiel. Nous sommes trop de la même génération pour que je ne ressente les

choses comme vous. Fraternellement ! Mais je suis un profane, et mon simplisme me ferait aller encore plus loin que vous, vers des

révolutions plus radicales encore »...

215.

Camille MAUCLAIR

(1872-1945).

M

anuscrit

autographe signé,

L’Art de Mrs. Archer M. Huntington

, [1933]

;

10 pages in-4.

200/250

S

ur

la

sculptrice

américaine

, A

nna

H

yatt

, femme du mécène Archer

H

untington

(paru dans le n° 41 du

Manuscrit autographe

)

.

« L’art n’est-il pour ces peintres et sculpteurs des États-Unis qu’une distraction, un luxe, un amusement d’ordre supérieur sans racines

dans la vie même ? […] Non. Une conscience et une vocation qui veulent irrésistiblement s’exprimer et exprimer une race »… Mauclair

évoque sa

Jeanne d’Arc

de Blois, son allégorie de la

Jeunesse

et sa

Diane

 : « Voici donc quelques aperçus sur l’œuvre d’une Américaine

de grand talent. Je voudrais espérer qu’ils servissent avant tout à montrer qu’il existe aux États-Unis non seulement une formation

française, mais une mentalité qu’on soupçonne vraiment trop peu chez nous :

un profond besoin de spiritualité

se révèle de plus en plus

sous le masque

apparemment

satisfait

du luxe et de la plénitude industrielle »…