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168.
JOURNALISTES
. 55 lettres, pièces ou manuscrits, la plupart L.A.S., au journaliste et critique Léon
T
reich
.
300/400
Philippe Barrès (2, plus une à Émile Buré), Jean de Bonnefon, Georges de Caunes, Robert Coiplet, Louis Dumont-Wilden (manuscrit
a.s. sur Charles De Coster pour son jubilé littéraire), Max Favalelli, Jean Galtier-Boissière, Roger Giron (ms a.s. sur les « étés mouillés »
1912 et 1927), Étienne Grosclaude (manuscrit a.s.,
La Justice Humanitaire
), Louis Latzarus (et ms, commentaire du contrat de mariage
de Antoine de Rivarol qu’il recopie), Raymonde Machard (2), Georges R. Manue (manuscrit a.s.,
En Chine
), Louis Marsolleau (8 mss a.s.
d’articles), Pierre Mille, Alfred Mortier, Paul Mousset, Jean Royère, Maurice Schwob, Carmen Tessier (photographie et carte de visite
a.s.), Bernard Top (manuscrit a.s.,
Les Agents de Lénine en France
).
Dossier de 25 pièces relatives au feuillet humoristique mensuel bordelais
Le Grelot
(1910) : ensemble de brouillons d’articles, de
courriers, maquettes et programmes par son gérant «
S
émoy
»
,
ainsi qu’un programme illustré, quelques croquis (1907) et quelques
numéros polygraphiés (2 exemplaires du n°1 d’avril 1910, supplément au n°2, n° du 3 novembre 1910, hors-série 1
ère
année, lettres aux
lecteurs, affichette pour un Bal des Étudiants…), etc.
O
n
joint
un manuscrit non signé sur
La carrière d’Azeff
(52 pages), plus un fragment.
169.
Pierre-Jean JOUVE
(1887-1976). L.A.S., Paris 9 juin 1947, à un ami ; 2 pages et demie petit in-4.
200/250
L
ettre mélancolique
écrite
à
son
retour
d
’A
ngleterre
.
La lettre de son ami l’a aidé « à surmonter les déconvenues de ce voyage […]
culturel
[qui] fut dans l’ensemble marqué par la faute de nos organisations qui n’avaient à peu près rien fait. Le pire était pour moi de
ressentir quelque humiliation en face des Anglais. […] Je veux espérer en effet – comme votre diligente amitié m’y engage – dépasser le
sentiment sombre qu’elle trahit ; sans aucun doute je
dois
y parvenir. […] Les difficultés que j’ai toujours eues avec la vie sont accrues
démesurément par tant de malheurs et d’énigmes ; sans doute mon travail est-il la seule aire où je puisse me délivrer, et j’ose l’espérer,
délivrer aussi les autres ». Il espère lui envoyer bientôt
Hymne
, « qui sera mon nouvel acte poétique, et sur quoi je fonde évidemment
une assez grande espérance : car je suis à l’âge où il n’est plus permis de fléchir une seconde. Et vers l’automne, vous aurez le premier
livre de la réédition de mes romans »…
170.
Joseph KESSEL
(1898-1979). 2 L.A.S., [6-10 octobre 1928], à Léon
T
reich
; 2 pages et demie in-4 à en-tête
La Revue de
France
, enveloppes.
150/200
[6.X.1928]
. Il n’a pu assister à la réunion de ce matin : « Je regrette comme j’ai rarement regretté quelque chose de n’avoir pu être là et
de ne pas vous avoir dit […] toute la tristesse que j’ai à ne plus travailler avec vous. Le mot n’est pas trop fort. L’habitude que nous avions
prise de nous retrouver tous à 5
h
était devenue pour moi une habitude chérie et vous allez manquer dans notre bureau. J’avais eu de
l’estime pour vous toujours. Elle était devenue de l’amitié. Et vous savez que pour nous c’est quelque chose de vrai ». Il est « vraiment
très heureux que
Belle de jour
vous ait plu »…
[10-X].
Treich lui a proposé de continuer à collaborer à la
Revue de France
en envoyant une
chronique régulière : « je suis plus qu’heureux de votre proposition ». Il lui accorde une ou deux colonnes et demie, « quant au rythme
deux papiers par mois seraient parfaits »….
171.
Paul de KOCK
(1793-1871).
M
anuscrit
autographe signé,
L’Amant de la lune
, drame en 12 tableaux
; 3 cahiers in-fol.
de 24, 26 et 22 feuillets.
300/400
Drame tiré de son roman
L’Amant de la lune
(1847). Une version en 5 actes et 7 tableaux, cosignée par Léon Beauvallet et avec une
« musique nouvelle » de Léon Fossey, fut jouée le 17 mai 1874 à l’Ambigu-Comique. Lisible et à grandes marges, ce manuscrit présente
de rares ratures et corrections.
172.
Eugène LABICHE
(1815-1888). 3 L.A.S., 1885-1887, à son ami et collaborateur Raymond
D
eslandes
, directeur du
Vaudeville ; 1 page in-8 chaque (2 en petit deuil).
300/350
Paris 25 mai 1885.
« Je ne suis pas tout à fait le Labiche des jeunes années. Je ressemble à un vieux meuble boiteux auquel on a mis
une calle, qui tiendra encore, je l’espère, pendant quelques années. Je pars pour la Sologne que tu as illustrée par
Un mari qui lance
sa femme
»…
14 mai 1886.
« Bien vrai, ce n’était pas pour t’offrir
La poudre aux yeux
que je te priais de m’autoriser à dire à
P
orel
que l’ouvrage appartenait au Vaudeville. Puisque tu en veux, soit ! Il ne peut être dans une meilleure maison. Nous causerons de la
distribution quand le moment sera venu mais je demande pour
La Poudre
la même condition que pour
Perrichon
, c’est-à-dire de pourvoir
retirer la pièce en te prévenant trois mois d’avance »…
Souvigny 17 juin 1887
. « Ils sont joliment bavards et indiscrets aux Beaux-arts.
Nous voulions te faire décorer sournoisement, mais maintenant que tu le sais, point n’est besoin de te le cacher. Ce n’est pas moi qui ai
eu l’initiative de cette bonne pensée, mais j’ai sauté dessus avec fureur »…
173.
Henri LACORDAIRE
(1802-1861). L.A.S., Sorèze 15 septembre 1857, au comte de
F
alloux
; 1 page et demie in-4, à
en-tête
École de Sorèze
au cachet sec, adresse.
150/200
B
elle
lettre après
la mort de
la
comtesse
S
wetchine
. « Vous me demandez tous les deux d’écrire quelque chose dans
le Correspondant
sur notre digne amie, et je le ferai volontiers », mais il demande du temps : « J’ai mis plusieurs mois à composer la notice d’
O
zanam
,
et elle n’y a rien perdu. Toutefois il me serait nécessaire d’avoir sur les origines et les premiers temps de Mme Swetchine, ses rapports
avec le C
te
de
M
aistre
, sa conversion, sa venue en France, des détails qui me manquent complètement. […] Quant à ma correspondance
avec cette chère amie, je ne comprends pas bien comment elle pourrait être publiée avant ma mort, supposé qu’elle doive l’être. Je ne
sais s’il y a exemple d’une correspondance intime publiée du vivant de l’auteur. Les lettres ont un caractère de révélation personnelle,
qui semble exclure la publicité, au moins pendant que l’on vit »…