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116.

Denis FUSTEL DE COULANGES

(1830-1889) historien. L.A.S., [Paris] 12 juin [1881], à Anatole

B

ailly

, professeur au

lycée d’Orléans ; 2 pages in-8, enveloppe.

150/200

À

son

collègue

helléniste

. Son travail sur le nom d’Orléans l’a intéressé : « Vous avez une excellente méthode, dont je souhaite que

vous puissiez donner le secret ici même à nos élèves. Quelques amis communs ont pu vous dire combien je me préoccupe, depuis mon

arrivée ici, de développer les études grammaticales. Il y a là pour notre école une regrettable lacune. La commission du budget n’a pas

accepté ma proposition sur ce point ; mais je ne me décourage pas ; je vais revenir à la charge, et tâcher d’agir sur la Chambre par deux

ou trois députés »…

O

n

joint

une L.A.S. de Gaston

M

aspéro

à l’abbé François-Edmond

D

esnoyers

, directeur du Musée historique de l’Orléanais,

15 novembre 1887.

117.

Théophile GAUTIER

(1811-1872).

M

anuscrit

autographe, [

Voyage en Espagne

, vers 1843]

; 4 pages in-8 et in-12

numérotées 2, 2 bis, 9 et 11, à l’encre rouge, violette ou bleue (quelques défauts).

1 000/1 200

4 fragments pour le

Voyage en Espagne

, avec ratures et corrections. … « Nous connaissions déjà Madrid et nous n’y vîmes rien de

nouveau que la procession de la Fête Dieu qui a beaucoup perdu de son ancienne splendeur par la suppression des couvents et des

confréries religieuses. Cependant, la cérémonie ne manque pas de solennité. Le passage de la procession est poudré de sable fin, et des

tendidos

de toile à voile, allant d’une maison à l’autre, entretiennent l’ombre et la fraîcheur dans les rues ; les balcons sont pavoisés et

garnis de jolies femmes en grande toilette : c’est le coup d’œil le plus charmant qu’on puisse imaginer. Le manège perpétuel des éventails

qui s’ouvrent, se ferment, palpitent et battent de l’aile comme des papillons qui cherchent à se poser ; les mouvements de coude des

femmes se groupant dans leur mantille et corrigeant l’inflexion d’un pli disgracieux ; les œillades lancées d’une croisée à l’autre aux

gens de connaissance ; le joli signe de tête et le geste gracieux qui accompagne l’

agur

par lequel les

senhoras

répondent aux cavaliers

qui les saluent ; la foule pittoresque entremêlée de

Gallegos

, de

Pasiegas

, de

Valenciens

, de

Manolas

et de vendeurs d’eau »… Les autres

fragments correspondent au séjour à Ocaña et aux passages par La Guardia et Tembleque.

117