196
626.
Friedrich-August RUTOWSKI
(1702-1764) Feld-maréchal saxon, fils naturel de Frédéric-Auguste de Saxe, il se distingua
particulièrement lors de la Guerre de Silésie. 4 P.S., la plupart de Dresde 1746-1750 ;
9 pages in-fol. ; en allemand.
150/200
Ordres militaires transmis au General Lieutenant
F
urstenhoff
: ordres et mutations dans divers régiments, avancement pour des
officiers (Freuzsch von Buttlar, von Dallwiz, Wiedeman, François Vilette de Vins, von Seckendorff, etc.), sur l’instruction militaire à
l’académie des ingénieurs, sur la position du régiment de Gustav-Adolph
B
ennigsen
…
627.
SAINT-DOMINGUE
. L.A.S. par
C
harvain
, Cap 11 janvier 1771 ; 3 pages in-4.
300/400
I
ntéressante
lettre
scientifique
. Il a encore des doutes sur la nature du sel qu’il a soumis à son correspondant, et dont il rappelle
les propriétés : il se dissolvait aussi facilement à l’eau froide que l’alun ordinaire, avait la grosseur des plus gros cristaux du sel, était
terne et s’écaillait, et tombait en efflorescence. « Le Borax brut, comme le rafiné, ne se dissout […] que fort difficilement à l’eau froide,
et lorsqu’on le soumet au feu dans un creuset, il luy arrive d’abord ce qui arrive à l’alum, et au sel demandé. Le Borax, ne vient jamais
que comme une pâte molle et encore faut-il qu’il soit poussé longtems sur le feu […] ; mais le sel dont je cherche a connoître le nom, se
liquéfie tout aussy tot qu’il a epuisé son phlegme, et son augmentation de chaleur. Sa matiere vitréfique reste au fond du creuset […], elle
ressemble à de la crème fonduë »… Le seul moyen de faire évaporer cette matière est d’introduire dans le creuset un morceau de soufre,
et que le bitume fondu, la matière s’enflamme… Il le prie de lui faire connaître toute espèce de borax qui soit semblable au sel qu’il
décrit, et assure qu’il offrira avec plaisir, « tout ce qui pourrait vous être agréable dans cette colonie »… [Ce
C
hervain
, correspondant de
Réaumur, cité dans l’Encyclopédie, a envoyé en 1775 une lettre sur le même sujet au
Journal encyclopédique
.]
628.
Albert, prince de SAXE-ALTENBURG
(1843-1902). 56 L.A.S., 1885-1888, à sa femme
M
arie
de
P
russe
; la plupart
in-8, plusieurs à son chiffre couronné ou ses armes, qqs en-têtes et enveloppes ; plus 11 télégrammes ; en allemand.
400/500
C
orrespondance
à
sa
première
femme
la
princesse
M
arie
de
P
russe
(1855-1888), veuve du Prince Henri des Pays-Bas, petite-nièce du
Kaiser. La correspondance débute en avril 1885, peu avant leur mariage à Berlin le 6 mai 1885, et se termine en avril 1888, peu de temps
avant la mort de la princesse survenue le 20 juin 1888 des suites de ses couches. De cette union naîtront deux filles, Olga-Elisabeth
(1886-1955) et Marie (1888-1947). Correspondance intime du couple, à travers laquelle sont évoqués aussi les déplacements du prince
notamment en Russie, les nouvelles de la Cour de Berlin et celles de leurs familles princières…
629. [
Princesse Marie de Prusse, princesse Albert de SAXE-ALTENBURG
(1855-188)]. 79 L.A.S. adressées à la princesse,
1862-1887 ; la plupart in-8, plusieurs avec chiffre couronné et armoiries, enveloppes (plus 6 télégrammes) ; en allemand.
400/500
I
mportante
correspondance
qui débute en 1878 bien avant son premier mariage avec le prince Henri d’Orange-Nassau, frère du roi
des Pays-Bas, et se poursuit peu après son second mariage en 1885 avec le prince Albert de Saxe-Altenburg, cousin du duc Ernst I
er
;
elle est particulièrement intéressante et affectueuse sur les liens étroits quiunissaient les grandes familles princières et l’aristocratie
allemande ; une partie de la correspondance évoque longuement la guerre franco-prussienne de 1870-1871, et l’unification du Reich.
Prince
F
riedrich
-K
arl
de
P
russe
(père de Marie, 3, 1872), sur son voyage à Rome et en Sicile, puis sur la Baltique. Princesse
M
aria
-
A
nna
von Anhalt-Dessau (femme du précédent), 1872, longue lettre de sa mère lors de son séjour en Angleterre, description de
Londres.
L
ouise
-M
argaret
de Prusse (future duchesse de Connaught, 2, 1863), à sa très jeune sœur Marie.
Edwig von Stichthofen, Henriette Reinhardt, prince Friedrich-Leopold de Prusse, Elisabeth d’Anhalt (future grande-duchesse de
Mecklemburg-Strelitz (2, 1871), Elisabeth de Prusse veuve du roi Friedrick-Wilhelm IV (tante de Marie, 3, 1871-1872, nouvelles de la
Cour à Sans-Souci, de Guillaume II, son séjour en Autriche à Salzburg, d’Albert de Mecklemburg), Alexandrine grande-duchesse de
Mecklemburg-Schwerin, Bathilde von Anhalt princesse de Schaumburg-Lippe, Louise de Prusse princesse Alexis de Hesse, Unni von
Wallenberg, Adolphine von Bonin, Marie princesse Charles de Schwarzenberg, etc. (On joint diverses correspondances du médecin et
du chapelain de la Cour Royale, et télégrammes).
42 lettres (plus 8 télégrammes) de Josepha
G
empe
dite
Memmi
, gouvernante des princesses Olga-Elisabeth et Maria de Saxe-Altenburg,
1886-1887. Charmante correspondance de
Fraülein Gempe
, écrite du palais d’Albrechtsbergs à Dresde, concernant la princesse Olga, née
le 17 avril 1886 et surnommée
Prinzesschen
, avec de nombreux détails sur ses nuits, ses bains, son alimentation, ses jeux à l’intérieur
et à l’extérieur suivant les saisons, la manière dont grandit la princesse, ses premiers pas, ses premiers mots, les problèmes de poussées
dentaires, des conseils des médecins, etc.
630.
Carlo SFORZA
(1872-1952) diplomate et homme politique italien. 8 L.A.S., avec 4 pièces jointes, Bruxelles et La Baule
mars-octobre 1939, à Marcel
R
ay
; 23 pages in-4 ou in-8, une enveloppe.
150/200
I
ntéressante
correspondance
de
l
’
ancien
ambassadeur
antifasciste
,
à
l
’
approche
et
au
début
de
la
guerre
. [Adversaire résolu du
régime fasciste dans son pays, Sforza vivait en exil depuis 1927.] Il y est question de
H
itler
, de
M
ussolini
et « du Karageorgevic » [prince
Paul de Yougoslavie, le régent], ainsi que de nombreuses autres personnalités politiques : Marcel Déat, Yvon Delbos, Pierre Laval,
Neville Chamberlain, Stanley Baldwin, Robert Cecil, Herbert Hoover, etc.
1
er
mai
, après le discours [de
H
itler
, 28 avril, au Reichstag] :