Previous Page  175 / 204 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 175 / 204 Next Page
Page Background

173

Histoire

écrits ; ils sont sous les yeux du Conseil <par l’organe

de monsieur le rapporteur ;> ils me justifieront ;

je

me plains d’un mal jugé et l’évidence du bien jugé est

frappante

, dit-on. <Examinons en peu de mots et

sur le plan même du libelle, cette évidence> »… Il

rappelle la véritable durée de la cohabitation et de la

séparation, au cours des onze ans de son mariage, et

que la séparation est du fait de sa femme. Il souligne

que son épouse n’a donné aucune preuve de sévices,

et que les faits d’« 

actes de mépris, d’outrages et de

diffamations

 » rapportés sont presque tous étrangers à

Mme de Mirabeau : son procès criminel pour mauvais

traitements sur un gentilhomme (« fait honorable

pour <moi> ») ; des détentions pour dettes (mesure de

« prudence trop sévère » de la part de son père, suivie de

« <ma translation> d’un château dans un autre ») ; des

intrigues et l’enlèvement d’« une femme distinguée »,

accusations calomnieuses ; des lettres diffamatrices,

imprimées, adressées au ministre, dont on n’apporte

aucune preuve ; la fuite des prisons de Pontarlier

(en réalité, les juges ont renversé un « <jugement

précipité>, injuste, atroce »), etc. « Dans une <foule> de

lettres écrites par la D

e

de Mirabeau depuis qu’elle fut

séparée <du mari atroce dont elle dénonce les fureurs

dans un libelle manuscrit et clandestin, dix ans après

l’époque de ces fureurs, dans une foule de lettres

écrites à ce mari> […], elle parle

de sa tendresse, de son

amitié, de sa justice inaltérable et généreuse

 », preuve

des mensonges de la dame… Et de conclure : « ce n’est

point d’un mal jugé que <je me plains>, c’est d’une

injustice évidente, c’est d’un jugement qu’a prononcé

<ma> séparation sans l’instruction nécessaire prescrite

par la raison et la jurisprudence la plus universelle,

sans qu’il ait été articulé ni prouvé aucun fait, ce qui

n’a pas encore d’exemple »…

En tête, note d’authentification par son petit-fils

Gabriel Lucas de Montigny, et cote notariale.

568.

Charles de MONTMORENCY, duc de

D

amville

(1537-1612) amiral de France. P.S., Paris 3 mars 1604 ; 1 page in-plano

(trace de sceau).

300/400

Congé donné au capitaine Jehan France de Briz pour le navire

la Pucelle de Dol

, présent « au port de la ville françoise de grace », pour

aller sur les côtes de l’Afrique, et même par delà le Cap de Bonne Espérance, en Asie, « ou vers les Isles du Perou, pays du Bresil tant a

lamont qu’a laval et aultres lieux et endroits de la Mexique et Amerique »...

O

n joint une quittance (Lyon 1620).

569. [

NAPOLÉON I

er

]. 2

affiches

, 27-29 juin 1815 ; 2 grands in-fol. imprimés, le 1

er

avec vignette de l’aigle impérial.

300/350

P

lacards annonçant

l

abdication de

l

’E

mpereur

.

Perpignan 27 juin 1815

. Le Préfet, Chevalier de

R

oujoux

,

Aux habitants des Pyrénées

Orientales

 : « L’armée veille au salut de l’Empire ; mais notre chef glorieux, l’immortel Napoléon ne voulant pas que sa personne fût

un obstacle à la Paix du Monde, a terminé sa noble carrière en abdiquant le rang suprême ! Soyons unis, braves Français ! maintenons

l’ordre »…

Périgueux 29 juin 1915

. Cette

Proclamation de la Commission du Gouvernement aux Français

reproduit dans la colonne de

gauche la proclamation du duc d’Otrante [

F

ouché

], président de la Commission

: « Un grand sacrifice a paru nécessaire à votre paix et

à celle du Monde ; Napoléon a abdiqué le pouvoir impérial »... Dans la colonne de droite, le Préfet du département de la Dordogne

s’adresse à ses administrés…

570.

Louis-Philippe d’ORLÉANS, comte de PARIS

(1838-1894) petit-fils de Louis-Philippe, héritier de la couronne sous le

nom de Philippe VII. L.A.S.,

East Sheen, Surrey

26 avril 1888 ; 2 pages in-8 à l’adresse de

Sheen House

.

200/250

Il remercie pour l’envoi de monographies qu’il lira avec intérêt et « dans lesquelles je chercherai une peinture précise de notre état

social sous ses faces diverses. Vous savez avec quelle attention je suis les efforts de ceux qui veulent combattre nos plus graves maladies

morales par le développement de l’esprit religieux, de l’esprit de famille, de l’esprit d’association. Vous savez que ces questions sont

l’objet de mes constantes préoccupations, toujours tournées vers l’avenir de la France »…