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Histoire
565.
Aline MÉNARD-DORIAN
(1870-1941). 12 L.A.S., 1871-1874, [à Juliette
A
dam
] ; 37 pages in-8 ou in-12 (sous chemise
annotée par Juliette Adam).
400/500
B
elle
correspondance
politique
. [Aline Dorian, épouse du député radical Paul Ménard, fut une des égéries de la gauche, et son salon
passait pour être la forteresse du dreyfusisme ; elle a inspiré à Proust le personnage de Mme Verdurin. Juliette Adam a utilisé ces lettres
(dont elle cite des extraits) pour ses mémoires.]
Les lettres de 1871 en particulier reflètent la passion politique de cette femme, et son abattement devant la défaite : « C’est fini ! je viens
d’entendre le dernier soupir de ma France ! Je suis brisée, anéantie, folle de désespoir ! » (1
er
mars)... « cette Assemblée est ignoble ! mais
l’insurrection n’est pas belle non plus ! je perds la tête » (24 mars)... Elle est révoltée par « cet affreux petit
T
hiers
[...] ils nous perdent !
ils perdent notre République, notre bien aimée République ! et avec elle, la France ! » (12 avril)... « Versailles est aussi odieux que Paris,
que le gouvernement de Paris, car nous savons ce que vaut la population [...] il est impossible d’établir une entente même passagère entre
ces deux parties de la France » (26 avril)...
O
n
joint
à cette belle correspondance une lettre de Paul
M
énard
-D
orian
(1
er
nov. 1874), deux lettres de Caroline Dorian, deux lettres
de Francis
L
aur
, et trois lettres de Juliette
A
dam
.
Ancienne collection Jean
E
llenstein
(29-30 mai 1980, n° 777).
566.
Victor de Riquetti, marquis de MIRABEAU
(1715-1789) “l’Ami des hommes”, économiste et agronome, père du grand
orateur. L.A.S., Le Bignon 27 novembre 1777, à Mathurin
B
rousseau
, négociant à Limoges, avec une P.A.S. de
son
fils
Honoré-Gabriel, 1771 ; 1 page et demie in-4 avec adresse, et demi-page oblong in-8.
800/1 000
A
u
sujet
d
’
une
escroquerie
de
M
irabeau
fils
.
Aigueperse 6 septembre 1771
. Reçu autographe de Mirabeau fils, signé « Victor Riquety C
te
de Mirabeau fils », attestant avoir reçu de
Mathurin Brousseau la somme de 4900 livres « qu’il devoit me donner à la remise que je dois lui faire du double de vente des bois qui
a été passée entre nous le quatre septembre dernier »…