170
559.
Léopold, duc de LORRAINE
(1679-1729) duc de Lorraine, il succéda en 1690 à son père Charles V, mais ses biens ne lui
furent rendus qu’en 1697 par le traité de Ryswick. P.S., Nancy 20 mars 1715 ; vélin oblong in-fol. (environ 26 x 46 cm),
cachet fiscal
Lorraine et Barrois
au dos.
130/150
L
ettres
de
reprise
des
terres
de
S
ommedieue
, dépendant du duché de Bar, par Charles-François de
B
ousmard
, « capitaine prevost chef
de police et gruyer de nos ville prevosté et gruyerie de Sainct Mihiel », et confirmation de son acensement.
560.
LOUIS XV
(1710-1774) Roi de France. Pièce avec le mot « bon » autographe, [16 mai 1773] ; 1 page in-4.
800/1 000
Au bas d’une pétition au nom de René-Mans de Froulay, comte de
T
essé
qui, « obligé de loüer des Ecuries et des Remises pour loger
les chevaux et les voitures de Madame la Dauphine » [
M
arie
-A
ntoinette
], demande la somme de 25 000 livres pour en faire construire,
le Roi répond : « bon ».
O
n
joint
une autre demande de Tessé concernant le règlement de cette somme, avec un mot d’accord, probablement du contrôleur
général des Finances [l’abbé
T
erray
].
561.
Marie Brulart, duchesse de LUYNES
(1684-1763) dame d’honneur de Marie Leszczynska ; elle épousa en secondes
noces Charles-Philippe d’Albert de Luynes, pair de France et mémorialiste. L.A.S., Versailles 30 avril 1753, [à la Reine
M
arie
L
eszczynska
]
; 1 page in-8.
120/150
À
propos
des
préparatifs
du mariage
du
D
auphin
Louis-Ferdinand de France (1729-1765) avec Marie-Josèphe de Saxe (ils donneront
trois rois à la France : Louis XVI, Louis XVIII et Charles X). « M. de gerchy
[le comte de
G
uerchy
, diplomate] Madame ma remis la lettre
que vous [m’avez] fait l’honneur de mécrire, je crois que mad votre belle fille future auroit este fort bien presentée par mad de guerchy
mais puisque vous desiré que ce soit moy je n’ay rien a refuser M. de guerchi sest chargé de parler a tous ceux a qui il convient pour
prendre les ordres du Roy sur cela. Quand tout sera en règle et que le mariage sera fait je seray a vos ordres »…
562.
Philipp Leopold Wenzel, baron von MARESCHAL
(1785-1851) officier et diplomate autrichien. L.A.S., Sala 16 août
1832, à un général ; 3 pages et demie in-4.
200/250
A
u
sujet de
la mort de
l
’A
iglon
,
duc de
R
eichstadt
(22 juillet 1832)
et de
son
convoi
. Il le prie de remercier le baron de
H
ull
de ses
soins pour l’envoi des chevaux, et demande le jour « jusqu’auquel les gens accompagnant le transport ont été payés à Vienne, c’est à dire
si c’est du 1
er
août ou du 8 que leur entretien doit être calculé »… Quant aux objets non encore dispersés, « veuillez ne pas oublier dans
vos propositions, le principe sur lequel on s’est basé, c’est-à-dire, les rapports des personnes avec le feu Prince »… Il félicite le général sur
la distinction que l’Empereur lui a accordée, ainsi qu’à ses adjoints. « M
e
l’Archiduchesse [
M
arie
-L
ouise
] les a chaudement recommandés
à l’Empereur et a également écrit à leur égard au Président du Conseil de guerre »…
563.
MARIE-LOUISE
(1791-1847) Impératrice des Français, seconde femme de Napoléon I
er
. L.A., Salzbourg 30 juin 1828,
à
son
fils
G
uillaume
(né en 1819, futur comte de Montenuovo) ; 1 page in-8, au dos d’une L.A.S de son second époux,
Adam Albert de
N
eipperg
(1 p. in-8).
500/600
N
eipperg
commence la lettre : « Nous avons eu hier le plus beau tems du monde pour notre excursion au lac, à la chapelle de glace,
et aux mines de Berchtesgaden, à peine arrivés ici la pluie a commencé. Le petit
[…] se conduit bien – mais a une telle vivacité, que le
pauvre
M
origgi
[médecin personnel de Marie-Louise] ne peut pas dormir en voiture »…
M
arie
-L
ouise
prend la plume : « Je vous aurais
volontiers écrit à tous hier une longue lettre mais je suis arrivée à 11 heures du soir morte de fatigue après avoir été en course depuis 8
heures du matin. Je suis heureuse et bien heureuse d’avoir de vos nouvelles et désire arriver vite à Vienne pour avoir les lettres qui nous
y attendent. Je me porte bien mais suis bien inquiète et triste à cause de mon oncle le cardinal qui sera probablement mort à l’heure qu’il
est. Je vous embrasse tous les deux [ses premiers enfants Albertine et Guillaume]. Bien des amitiés à M
me
et M. Zode [leur précepteur].
J’ai de jolies choses pour vous de Berchtesgaden. Adieu, pensez à moi qui vous aime tant. »
564.
MARINE
.
M
anuscrit
,
Hivernages. Notes pratiques
, [vers 1900] ; 260 pages in-4, reliées en un volume demi-chagrin
rouge, plats de percaline rouge avec titre en lettres dorées sur le plat sup.
300/400
R
épertoire
commenté
des
lieux
d
’
hivernage
et
des
climats
que
peuvent
trouver
les
navigateurs
, soigneusement calligraphié, avec
index alphabétique. Ce manuscrit, classé alphabétiquement, des Açores aux îles du Cap-Vert, donne des entrées géographiques, mais
aussi thématiques : alizés, cyclones, ouragans, ras de marée, zone des vents généraux d’Ouest... L’auteur passe en revue la plupart des
côtes, mers, îles et golfes, ainsi que certains canaux, détroits et fleuves, en donnant des précisions sur le climat, les vents, les courants,
les escales et les périodes possibles pour l’hivernage, et parfois l’approvisionnement disponible dans les ports, les ateliers de réparation,
etc. Il donne des détails sur les dates des saisons sèches et humides, les moussons, les tirants d’eau des navires que les ports sont
susceptibles d’accueillir, les risques courus par les navires, etc. Voici l’exemple des îles Canaries : « En hiver d’octobre à avril, ces vents
sont interrompus par des coups de vents du S.O. au S.E. durant quelquefois 7 à 8 jours et mettant en perdition les voiliers mouillés
devant S
te
Croix de Ténériffe, parce que les vents battent en côte et que l’appareillage est impossible : le mouillage de Palmas à la Grande
Canarie est préférable à cause de la facilité du déradage. Pour des vapeurs, il n’y a aucun danger à S
te
Croix de Ténériffe, pourvu que
leurs machines soient en état de fonctionner. On a vu souvent des voiliers jetés à la côte dans cette baie et surtout en Décembre et
Janvier »… ; ou de Rio de Janeiro, qui est « un des meilleurs ports du monde à l’abri de tous les vents sans exception. [...] Le seul danger
que j’y connaisse, c’est la fièvre jaune [...] Un navire peut alors perdre tout son équipage »...