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169

Histoire

554.

HENRI IV

(1553-1610) Roi de France et de Navarre. P.S., Paris 20 juillet 1607 ; contresignée par le secrétaire d’État Pierre

B

rulart

 ; vélin oblong in-fol. (petites brunissures, trou en marge avec perte de qqs lettres).

300/400

Commission pour le sieur de

V

erdelin

remplaçant le capitaine Buchoz dans la charge de lieutenant de la compagnie de gens de guerre

à pied au régiment de Piémont, sous l’autorité du duc d’Épernon, colonel général de France.

555.

HENRIETTE-MARIE DE FRANCE

(1609-

1669) Reine d’Angleterre ; fille d’Henri IV et Marie

de Médicis, femme de Charles I

er

d’Angleterre

(1600-1649). L.A.S. au comte de

H

olland

; 2 pages

petit in-fol., adresse avec cachets de cire rouge à ses

armes sur lacs de soie bleue.

1 000/1 200

B

elle

lettre

à

son

premier

gentilhomme

et

confident

,

Sir Henry

R

ich

premier comte de

H

olland

, évoquant les

tractations de paix négociée par le diplomate avec Rome.

« Mon cousin sette sy est pour vous comfirmer dans la

surance que je vous ay donnée du resantiment que jay

des servises que vous maves toujours randus et dans la

resolution que jay de vous le faire voir par toutes sortes

de voyes. Envoyent Henry Semier [

S

eymour

] trouver le

Roy je voulu vous en assurer par sette lettre qui ne sera

que pour vous renouveller se que moy mesme vous en

ay dit. Jay reseu vostre lettre par Henry Persy [

P

ercy

] ou

vous me mandes que vous aves des propositions fait pour

se joyndre avec le Pape dans une paix generalle. Jatandray

a respondre mon avis quant je les oray veue ; quoy quil

me semble que sela ne peut esttre que advantageux pour

le Roy lequel est resolu de ne point faire de guerre. Il me

semble que cela estant il doit dont se randre considerable

par la paix [

Suivent 2 lignes biffées

] estant bien assure que

lon ne le peut engager insensiblement par sela que a se

quil vous dira. Je suis trop longue dans se discours qui

[est] trop hors de ma capasité mes avous je croy que je

puis parler librement comme a une personne a qui je me

fie et qui me croyt comme je suis vostre affectionnee

amie Henriette Marie R ».

556.

INDES.

[

Peter RIBOULEAU

(1768-1847) vice-amiral anglais.] 24 lettres ou pièces, 1822-1849 ; en anglais.

400/500

Intéressant récit manuscrit d’époque de l’insurrection de

V

ellore

, le 10 juillet 1806, où les princes et troupes indigènes de la garnison

de Vellore se sont mutinés, en vue de massacrer les Anglais, avec décompte des victimes et liste nominative des officiers blessés ou tués.

Commissions de capitaine et de vice-amiral de Ribouleau, 1822 et 1844. Extraits de la

Royal Naval Biography

de Marshall relatifs à la

conduite de Ribouleau. L.A.S. testamentaire avec corrections a.s. datées de 9 jours avant son décès. Documents concernant sa mort et

sa succession (le colonel Henry

C

reed

étant son exécuteur testamentaire et légataire universel), etc.

557.

Marie-Joseph de LAFAYETTE

(1757-1834) général et homme politique.

A

postille

a.s. sur une L.A.S. à lui adressée

par Jacques

B

uridant

, apostillée aussi par le député Louis-Guillaume

T

ernaux

, [vers le 27 octobre 1830]

; 1 page in-fol.

400/500

Buridant, « dix-neuf années de services militaire et quatorze de grade en qualité de sergent du 3

e

Regiment d’Infanterie de la Garde »,

vétéran des dernières campagnes de l’Empereur, blessé à Waterloo, aspire au grade d’officier et fait valoir qu’il s’opposa à l’ordre donné

à la Garde royale de faire feu sur les citoyens… Ternaux appuie sa demande, et Lafayette ajoute : « Je m’unis à mon collègue »…

O

n

joint

une L.S. du Directeur

M

erlin

de

D

ouai

, 29 brumaire VI (12 novembre 1797).

558.

LETTRE DE CACHET

. L.S. de

L

ouis

XVI (secrétaire), Versailles 21 septembre 1783 ; contresignée par

G

ravier

de

V

ergennes

 ; 1 page in-fol., sceau aux armes sous papier.

200/250

Ordre d’arrêter le nommé «

R

affet

, l’un des préposés du Bureau Royal de Correspondance à la résidence de Bordeaux, de le constituer

dans les prisons de ladite ville pour y être détenu jusqu’à nouvel ordre de notre part et de faire apposer le scellé sur ses papiers et

effets »…