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164

532. [

Charles-Philippe de CLÉREMBAULT

(1806-1878) général]. 18 P.S. ou L.S. à lui adressées,

Paris

, Torino, Compiègne

1824-1868 ; in-fol., la plupart en partie impr., en-têtes, qqs vignettes ou cachets.

300/400

L

ettres

de

services

. Nomination du Page du Roi à un emploi de sous-lieutenant à la suite dans le régiment des chasseurs de l’Allier

(1824). Congé donné au lieutenant aux chasseurs de Nemours (1830). Nomination du lieutenant en non-activité, à un emploi de son

grade dans le 10

e

régiment de chasseurs, puis au 4

e

(1831), puis à un emploi de capitaine dans le même régiment (1832). Promotion

au grade de chef d’escadrons dans le 2

e

régiment de hussards (1844), de lieutenant-colonel du 6

e

de chasseurs (1847), de colonel du 3

e

régiment de chasseurs (1851). Promotion au grade d’officier de la Légion d’honneur (1854), puis à celui de commandeur (1859). Certificat

d’obtention de la médaille commémorative de la Campagne d’Italie (1859). Nomination au grade de commandeur de l’Ordre militaire

de Savoie (1860). Brevet de membre de l’Ordre de l’Aigle rouge, 2

e

classe avec l’étoile (1861). Nomination de grand officier de la Légion

d’honneur (1868). Nomination au commandement de la division de cavalerie du 1

er

corps d’armée (1868). Les documents sont signés par

le baron de Damas, le comte de Piré, le comte Gentil Saint-Alphonse, le duc de Dalmatie, le lieutenant général Préval, le général Trézel,

le comte Randon, le maréchal Vaillant, Guillaume I

er

, le comte de Flahault, le maréchal Niel, etc.

O

n

joint

3 L.S. ou P.S. à son oncle maternel, Charles-Yves-César-Cyr du

C

oëtlosquet

, signées par le maréchal Gouvion Saint-Cyr, le

marquis de Clermont-Tonnerre et le maréchal MacDonald (1815-1826).

533.

COMMERCE

. 49 lettres ou pièces, XVI

e

-XVIII

e

siècles.

200/300

C

orrespondances

commerciales

en

E

urope

. – 7 lettres adressées à Filippo et Bartolomeo

C

orsini

, marchands à Londres (1573-1597),

par des marchands d’Anvers, Venise, Dunkerque... – 27 lettres ou pièces adressées à des maisons de commerce ou banques d’Anvers

et Amsterdam (van Honsen, Forchondt, van Coeur, Michiels, van der Becquen, etc., XVII-XVIII

e

) : lettres de change ou traites,

sur l’armement de navires, procurations pour l’acheminement de marchandises, etc., depuis Amsterdam, Ostende, Dover, Bruxelles,

Cologne, Mechelen (Malines), Cadix, Séville, avec marques postales ou de franchise. – 15 lettres commerciales, lettres de change ou

traites adressées à des maisons ou banques de Bruxelles (XVIII

e

), etc.

O

n

joint

une quittance espagnole de 1227 sur vélin, pour le remboursement d’un crédit.

534.

François-Louis de Bourbon, prince de CONTI

(1664-1709). P.S., Issy 15 août 1699 ; contresignée par

M

aubranches

 ;

vélin oblong in-4, sceau de cire rouge aux armes.

100/150

B

revet

de

capitaine

des

chasses

et

plaisirs

dans toute l’étendue de la terre de Graville en faveur du S. de

S

aint

-P

rix

. Au verso,

confirmation en 1709 de la charge de capitaine des chasses, signée par Marie-Thérèse de Bourbon princesse de Conti en qualité de tutrice

de son fils Louis-Armand de Bourbon-Conti, avec son sceau de cire noire aux armes.

535.

Louis DAVOUT

(1770-1823) maréchal d’Empire, duc d’Auerstaedt, prince d’Eckmühl. 25 L.A.S. « Louis », mai-novembre

1811, à

sa

femme

A

imée

D

avout

, « Maréchale Princesse d’Eckmühl »

; 45 pages in-4, 2 adresses.

3 000/3 500

B

elle

correspondance

intime

comme

gouverneur

général des

villes hanséatiques

à

H

ambourg

. Davout témoigne d’un tendre intérêt

pour la santé de sa femme, et pour l’éducation et l’avenir de ses enfants ; il s’occupe des finances familiales... Nous ne pouvons donner

ici qu’un rapide aperçu de ces lettres souvent quotidiennes.

Hambourg 21 mai

, il attend avec impatience sa venue. « Avec le régime que tu mènes ma chère Aimée il n’est pas possible que ta santé

se rétablisse. J’espère que près de ton Louis tu y auras plus de repos, que les nouvelles de nos petits seront toujours très satisfaisantes

et que n’auras aucun sujet d’inquiétude »…

23 mai

 : « nous arrangerons nos affaires lorsque tu seras ici. Nous ne devons point compter

sur nos revenus de la Pologne, les dernières lettres m’annoncent que les propriétaires sont obligés à de grands sacrifices »…

25 mai

, il

attend avec impatience l’annonce du départ d’Aimée, et espère que l’autorisation du prince de Neuchâtel [

B

erthier

] ne sera pas retardée

par le départ de S.M. pour les côtes…

Celles 5 novembre 

: « Les six mois que nous venons de passer ensemble n’ont rien ajouté à l’amour que je te portois, mais ils m’ont

laissé un sentiment d’admiration de vénération pour ta belle âme, sentiment que je conserverai jusqu’à mon dernier soupir »…

Hambourg

8 novembre

 : « J’ai éprouvé des serrements de cœur en entrant dans ma chambre à coucher et toute ma nuit s’en est ressenti, pour me

calmer je me disois que ta présence étoit nécessaire pour nos enfants, que je devois être assez bon père pour leur sacrifier mon bonheur.

Ils sont trop bien nés pour ne pas nous dédommager de tous les sacrifices que nous leur faisons en donnant beaucoup de satisfaction

à leur excellente maman »…

14 novembre

, évoquant son triste réveil solitaire : « si tu pouvois me voir tu jugerois bien que tu es ma

seconde passion, tu serois ma première et ma seule si je n’étois pas général en chef. Tant que je le serai ma première doit être le service

de mon Souverain »…

20 novembre

, sur le sevrage et la dentition du petit Louis.

21 novembre

, au sujet de son oncle de

B

eaupré

, Davout

déplore l’humeur du ministre de la Guerre (

F

eltre

) : « Il est facheux qu’il apporte un esprit aussi susceptible dans sa place. C’est du

reste un parfait honnête homme et aussi dévoué que possible à notre Souverain »… Puis à propos de

D

ésirée

C

lary

et

B

ernadotte

 : « J’ai

appris avec pitié toutes les calomnies de la princesse de Suède. Pour apprendre ce que c’est que des franchises qui m’auroient valu deux

millions il m’eut fallu aller chercher la conduite de son mari. Je n’en suis pas tenté, je ne veux lui ressembler d’aucune manière car en

tenant une conduite contraire c.à.d. en le prenant pour modèle je servirois mal l’empereur »…

536.

DIVERS

. 8 pièces sur vélin ou papier, XVIII

e

-XIX

e

siècle (certaines en mauvais état).

100/150

Brevet de cornette signé Louis XV (secrétaire) et Prosper Bauyn (1735) ; affiche de

Jugement du Tribunal criminel

portant condamnation

à 8 ans de fers pour un vol de chevaux (1794) ; certificat d’amnistie d’un déserteur (1802) ; certificat de service militaire pour un

grenadier (1802) ; permis pour la navigation intérieure sur les rivières de l’arrondissement de Bordeaux (1806) ; etc.