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Histoire
523.
HENRI V, duc de Bordeaux puis comte de CHAMBORD
(1820-1883) prétendant légitime au trône de France. L.A.S.,
Goritz 5 juin 1842, à Henri de
B
rissac
; 2 pages in-8, adresse avec cachet de cire rouge (petites fentes réparées). 200/250
B
elle
lettre
à
son
filleul
. Il voit avec plaisir qu’Henri a profité de ses leçons lors de son séjour à Vienne et qu’il travaillera avec dix
fois plus d’ardeur... « Souvenez-vous qu’il ne me suffit pas que vous fassiez tout juste votre métier d’artilleur ; mais je veux que vous
deveniez un officier distingué et capable de remplir un jour tous les devoirs qui pourront vous être imposés. De mon côté, j’emploie mon
temps à faire tout ce que la providence exigera de moi »... Il l’encourage à suivre les sages conseils de son père auquel il est lui-même
tendrement attaché...
524.
HENRI V, comte de CHAMBORD
. L.A.S., Kirchberg 6 septembre 1842, à un Colonel ; 3 pages et demie in-8.
500/700
I
mportante
lett
r
e
politique
à
un
royaliste
de
M
arseille
.
Il a lu les lettres que le colonel a adressées au duc de
L
évis
, et se charge lui-même de lui répondre, pour deux raisons : « La première est
le désir que j’éprouve de vous remercier moi-même de votre noble conduite et de vos sentimens que je connais et que j’apprécie comme
ils le méritent. La seconde est de vous donner la preuve que tout ce que vous avez désiré me faire connaitre a été exactement mis sous mes
yeux ; car il m’importe que tous mes amis sachent qu’ils peuvent toujours venir librement à moi, et que bien loin de craindre la franchise
de leur langage, je recherche la vérité, et serai toujours heureux de l’entendre. […] Ce qu’il faut, c’est que les royalistes travaillent, dans
leurs localités, et chacun suivant sa position, et l’influence qu’il exerce, à faire tout ce qui est dans l’intérêt de la cause, qu’ils se conforment
aux indications qui leur sont
données et aux chefs qui leur sont
désignés. Quant à l’ensemble, c’est
à moi seul qu’il appartient d’en
juger, et d’imprimer la direction
qui me parait convenable. Que
tous mes amis aient confiance. Mes
yeux sont constamment fixés sur
la France ; je vois tout ce qui se
passe, je saurai toujours trouver
les moyens d’accomplir les grands
devoirs qui me sont imposés, et
jamais je n’abandonnerai ceux qui
se dévoueront pour ma cause ». Il le
charge de parler de lui à tous ses amis
de Marseille : il n’oublie aucun de
ceux qui sont venus le voir en Italie
en tant qu’ « interprètes de cette cité
fidèle. Un jour viendra, j’espère, où de
retour en France, je pourrai exprimer
de vive voix ma reconnaissance à
tant d’amis et de serviteurs dévoués
qui ne cessent de me donner des
preuves de zèle pour mon service et
d’attachement pour ma personne »…
525.
HENRI V, comte de CHAMBORD
. L.A.S., Venise 28 février 1851, au Vicomte de
L
a
T
our
-M
aubourg
; 2 pages in-8.
250/300
B
elle
lettre
d
’
hommage
à Victor de
L
atour
-M
aubourg
(1768-1850)
, général d’Empire et ministre de la Restauration, décédé le
11 novembre 1850.
Il s’est empressé de « payer mon tribut d’admiration et de gratitude à la mémoire du brave général de
L
a
T
our
-M
aubourg
, votre oncle.
Sa brillante valeur éprouvée en tant de combats, sa loyauté antique, sa constante amitié pour moi, les hautes vertus qui ont rempli
jusqu’à la fin sa glorieuse vie, tout me rend son souvenir à jamais vénérable et cher ». Il regrette que sa mauvaise santé l’ait empêché
de venir lui remettre lui-même « son collier des ordres. J’aurais été heureux de recevoir des mains de son neveu ces insignes, juste
récompense du mérite et symbole de fidélité, qui ont si noblement reposé sur sa poitrine »…
526.
HENRI V, comte de CHAMBORD
. L.A.S., Frohsdorf 9 mai 1853, au Prince de
L
ucinge
; 2 pages in-8 (bords lég.
jaunis), enveloppe avec cachet de cire rouge aux armes.
200/250
Congratulations pour « le prochain mariage de votre fille avec le marquis
P
allavicino
». Cette nouvelle le réjouit ; il le prie de se faire
son interprète et celui de son épouse « auprès de votre fille, en lui exprimant les vœux que nous formons pour son bonheur ». Il serait
charmé de le recevoir pour qu’il lui présente ce nouveau ménage « car vous êtes un de mes plus anciens et plus fidèles amis, et vous savez
combien je suis heureux de toutes les occasions que j’ai de vous revoir »…