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jusqu’à présent ainsi que notre Armée dans laquelle il a bien soin d’entretenir la plus haute discipline. Mais je ne sais rien du tout de

la marche ni du sort de la famille Royale d’Espagne »… Elle la prie de saluer le duc d’Orléans [futur

L

ouis

-P

hilippe

] et Mademoiselle

[Adélaïde] et espère que ses chers enfants sont guéris. Elle doit être à présent installée à Neuilly, et se réjouit qu’elle ait reçu des bonnes

nouvelles du Roi de Naples, mais s’étonne « qu’il ne parle pas encore de son retour chez lui ». Elle donne des nouvelles de sa santé et

de dames de leur entourage, qui ont connu quelques inquiétudes et problèmes : Mmes de

B

iran

, de

C

aumont

, etc. Son mari lui envoie

ses meilleurs sentiments : « Nous voilà donc encore séparés l’un de l’autre et je ne puis prévoir pour combien de temps ». Elle espère le

revoir en juillet et qu’elle les rejoindra, « mais ce n’est encore qu’un rêve ». Elle l’assure qu’elle pensera le 26 à son anniversaire et lui

envoie tous ses vœux de bonheurs, dictés par sa tendresse et son amitié…

510.

ANJOU

. P.A.S. par

D

ufresne

, curé de Soulaines :

Fondation des ecoles de garçons et de filles dans la paroisse de Soulaine

,

[1717] ; cahier de 2-27 pages in-fol.

100/150

Intéressant manuscrit de Paul-Augustin-René Dufresne ou Du Fresne, chanoine d’Angers, curé de Soulaines [Soulaines-sur-Aubance

(Maine-et-Loire)], donnant les raisons et le détail de son projet de fondation d’une école de charité pour l’instruction des enfants.

« Depuis que la divine Providence m’a appellé à travailler au salut des âmes, j’ay toujours regardé l’instruction des enfans comme un de

mes principaux devoirs. Une funest expérience m’a fait connaitre sensiblement que la pluspart des désordres affreux qui inondent de

plus en plus toute la terre, selon l’expression d’un prophète, tirent leur source de la corruption, ou de l’ignorance des père et des mères,

et de leur honteuse négligence pour l’éducation de leurs enfans, qui en est une suite nécessaire »… Etc.

O

n

joint

un extrait du testament du Père Du Fresne qui lègue des fonds à la fabrique de Soulaines pour son école ; plus 2 pièces de

1741 concernant la fondation de feu Du Fresne.

511.

ANTILLES. Dominique DEURBROUCQ

(1715-1782) armateur, négociant et homme politique. L.A.S. « Sim[on] &

Dominiq. Deurbroucq », Nantes 25 avril 1750, à leur frère Jean

D

eurbroucq

, capitaine du navire

Les Trois Frères

, à la

Martinique ; 2 pages et quart in-4, adresse (déchir. par bris du cachet, réparation au scotch).

500/700

S

ur

la

traite

entre

N

antes

,

l

’A

frique

et

les

A

ntilles

. Ils espèrent « que tu ne tardera pas à arriver à la Martinique avec une belle

cargaison de Noirs, que tu aura traitté au haut de la coste, (Dieu le veuille) si tu trouve bien à vendre tes negres a la Martinique &

que cela puisse aller à mil livres les un dans les autres ou environs nous te conseillons d’y rester, ceux qui ont vendus jusqua present

suivant les nouvelles ont fort bien fait ; puisquils ont tiré 13 à 1400

ll

des hommes & ont dit quils en ont tres grand besoin ainsi que

nous esperons que tu vendra bien »… Ils donnent des instructions pour les frais de commission, et les conditions de vente ; et indiquent

les cours des sucres, café et coton ; les piastres pourraient être préférables, et selon le lieu de vente (Léogane, Saint-Marc, le Cap, Saint-

Domingue), ils prendront un commissionnaire ou un autre…