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DELIBES LÉO (1836-1891).
MANUSCRIT MUSICAL autographe signé,
Ouverture
; 4
pages oblong in-fol. d’un bifolium (première page un peu
salie).
800 / 1 000 €
Ouverture de son opérette
Six Demoiselles à marier
.
L’opérette
Six Demoiselles à marier
, sur un livret de Jaime fils et
Choler, fut créée aux Bouffes-Parisiens, le 12 novembre 1856, avec
Tayau, Mlle Garnier et Mlle Macé.
Ce manuscrit de l’
Ouverture
, dans la version pour piano, est notée
à l’encre brune sur papier oblong à 14 lignes, avec 5 systèmes de 2
portées par page ; elle compte 219 mesures (sans la reprise). Com-
mençant dans un « M[ouvemen]t de marche », cette ouverture se
poursuit dans un « M[ouvemen]t de Boléro » : « Elle est vive, animée,
originale, et son mouvement de boléro est très réussi » (Henri de
Curzon). La partition fut publiée chez Heugel.
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DELIBES LÉO (1836-1891).
MANUSCRIT MUSICAL avec corrections et annotations
autographes,
Sylvia
(1876) ; 170 pages in-fol (première page
un peu salie, cachet encre des Archives Heugel).
12 000 / 15 000 €
Partition d’orchestre de la suite du célèbre ballet
Sylvia
, abon-
damment corrigée et annotée par Léo Delibes
.
Six ans après le succès de son ballet
Coppélia
, Léo Delibes fait
représenter à l’Opéra de Paris, le 14 juin 1876, un nouveau ballet en
3 actes et 5 tableaux,
Sylvia, ou la Nymphe de Diane
. L’argument
avait été rédigé par le baron Jacques de Reinach et Jules Barbier ;
Louis Mérante en fit la chorégraphie, et le rôle-titre était tenu par Rita
Sangalli, dans un décor de Jules Chéret. Delibes en tira une suite
d’orchestre, publiée en 1880.
Sylvia, nymphe de Diane, est vouée à la chasteté. Le jeune berger
Aminta est tombé amoureux d’elle ; elle le repousse, et défie Éros,
le dieu de l’Amour. Elle blesse par mégarde de sa flèche Aminta, et
est à son tour atteinte au cœur par une flèche lancée par Éros. Alors
qu’elle vient s’attendrir sur la dépouille d’Aminta, Sylvia est enlevée
par le chasseur noir Orion. Aminta, ramené à la vie par un sorcier,
part à la recherche de sa belle. Prisonnière d’Orion, Sylvia réussit à
l’enivrer, et à s’enfuir. Lors d’une fête en l’honneur de Bacchus, Aminta,
désespéré de ses vaines recherches, est attiré par une captive voilée,
dans laquelle il reconnaît Sylvia. Survient alors Orion, furieux, qui veut
tuer Sylvia avec sa hache ; mais il est percé d’une flèche par Diane,
qui veut aussi punir sa nymphe, coupable d’aimer un mortel. Mais
l’Amour intervient, rappelle à la déesse ses amours avec Endymion,
et Diane unit les deux amants.