Previous Page  62 / 224 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 62 / 224 Next Page
Page Background

1135

1134

DELIBES LÉO (1836-1891).

MANUSCRIT MUSICAL autographe signé,

Ouverture

; 4

pages oblong in-fol. d’un bifolium (première page un peu

salie).

800 / 1 000 €

Ouverture de son opérette

Six Demoiselles à marier

.

L’opérette

Six Demoiselles à marier

, sur un livret de Jaime fils et

Choler, fut créée aux Bouffes-Parisiens, le 12 novembre 1856, avec

Tayau, Mlle Garnier et Mlle Macé.

Ce manuscrit de l’

Ouverture

, dans la version pour piano, est notée

à l’encre brune sur papier oblong à 14 lignes, avec 5 systèmes de 2

portées par page ; elle compte 219 mesures (sans la reprise). Com-

mençant dans un « M[ouvemen]t de marche », cette ouverture se

poursuit dans un « M[ouvemen]t de Boléro » : « Elle est vive, animée,

originale, et son mouvement de boléro est très réussi » (Henri de

Curzon). La partition fut publiée chez Heugel.

1135

DELIBES LÉO (1836-1891).

MANUSCRIT MUSICAL avec corrections et annotations

autographes,

Sylvia

(1876) ; 170 pages in-fol (première page

un peu salie, cachet encre des Archives Heugel).

12 000 / 15 000 €

Partition d’orchestre de la suite du célèbre ballet

Sylvia

, abon-

damment corrigée et annotée par Léo Delibes

.

Six ans après le succès de son ballet

Coppélia

, Léo Delibes fait

représenter à l’Opéra de Paris, le 14 juin 1876, un nouveau ballet en

3 actes et 5 tableaux,

Sylvia, ou la Nymphe de Diane

. L’argument

avait été rédigé par le baron Jacques de Reinach et Jules Barbier ;

Louis Mérante en fit la chorégraphie, et le rôle-titre était tenu par Rita

Sangalli, dans un décor de Jules Chéret. Delibes en tira une suite

d’orchestre, publiée en 1880.

Sylvia, nymphe de Diane, est vouée à la chasteté. Le jeune berger

Aminta est tombé amoureux d’elle ; elle le repousse, et défie Éros,

le dieu de l’Amour. Elle blesse par mégarde de sa flèche Aminta, et

est à son tour atteinte au cœur par une flèche lancée par Éros. Alors

qu’elle vient s’attendrir sur la dépouille d’Aminta, Sylvia est enlevée

par le chasseur noir Orion. Aminta, ramené à la vie par un sorcier,

part à la recherche de sa belle. Prisonnière d’Orion, Sylvia réussit à

l’enivrer, et à s’enfuir. Lors d’une fête en l’honneur de Bacchus, Aminta,

désespéré de ses vaines recherches, est attiré par une captive voilée,

dans laquelle il reconnaît Sylvia. Survient alors Orion, furieux, qui veut

tuer Sylvia avec sa hache ; mais il est percé d’une flèche par Diane,

qui veut aussi punir sa nymphe, coupable d’aimer un mortel. Mais

l’Amour intervient, rappelle à la déesse ses amours avec Endymion,

et Diane unit les deux amants.